Hiroshi Aoyama entame sa cinquième saison en tant que Team Manager de l’Idemitsu Honda Team Asia. Il analyse les résultats de la saison dernière et se projette en 2022, avec deux pilotes rookies en Moto3.
En 2021, le team Idemitsu Honda Asia a aligné le
Japonais Ai Ogura et le Thaïlandais
Somkiat Chantra. Le premier termine 8e du championnat malgré
l’impasse sur la dernière course, le second 18e. Les deux sont
reconduits pour 2022.
En Moto3, le Japonais Yuki Kunii et
l’Indonésien Andi Farid Izdihar défendaient les
couleurs Honda Asia. Ils terminent respectivement 25e et 29e et
sont remplacés par l’Indonésien Mario Suryo Aji et
le Japonais Taiyo Furusato.
Comment se déroule une journée typique chez vous en
hiver ?
« Habituellement, je passe ce temps à travailler à la maison, cette année aussi. Mais il ne s’agit pas seulement de faire du travail de bureau. La semaine dernière, nous avons fait une séance d’entraînement à Kumamoto, ici au Japon, avec Ogura et Furusato. Le temps n’était pas très bon, mais nous avons beaucoup apprécié. »
Quel bilan tirez-vous de la saison passée ?
« Ce n’a pas été facile en tant qu’équipe de disputer 18 courses avec le stress de la situation autour de la pandémie de la Covid. Sur certaines courses, nous avions des pilotes wildcard. Cela signifiait gérer cinq coureurs. En effet, c’était difficile, mais j’ai acquis de nouvelles expériences et connaissances. En termes de résultats, nous avons vu différents niveaux de performance et de résultats des pilotes au cours de la saison. Bien sûr, on pourrait toujours faire mieux, c’est certain. Mais je pense que nous avons fait tout ce que nous pouvions faire la saison dernière, et nous devons faire un pas en avant. »
Qu’attendez-vous de la saison prochaine, en termes de
résultats ?
« En Moto2, Ogura et Chantra peuvent se battre pour le
championnat, ils ont le potentiel. Je pense que l’année prochaine,
nous avons de bonnes chances d’y arriver.
En Moto3, nous aurons deux pilotes débutants; nous croyons en
eux parce qu’ils ont un immense potentiel, mais l’année prochaine
ils devront se concentrer sur l’apprentissage du championnat.
»
C’est votre cinquième saison en tant que team manager.
Les premières années, vous avez combiné ce rôle avec celui de
pilote d’essai. Comment se passe le processus d’adaptation du
pilote au team manager ?
« Je dois m’améliorer, mais j’apprends encore à connaître ce poste. Être directeur d’équipe, c’est bien, mais ce n’est pas si simple. Autour de moi, j’ai un bon staff dans mon équipe. Ils m’aident beaucoup. A partir de maintenant, j’espère que nous pourrons faire de bons résultats ensemble. »