Le sort de Remy Gardner reste un sujet dans le paddock des Grands Prix et d’abord parce qu’il s’agit d’un Champion du Monde de Moto2 toujours en titre qui n’ira pas plus loin que sa première saison en MotoGP. C’est du moins cette issue qui semble promise à l’Australien qui a vu à Misano une solution de retour dans la catégorie intermédiaire qui l’a couronné se fermer avec Fantic VR46. Le team explique pourquoi il a écarté cette candidature avec des arguments qui ne rassurent pas sur le futur du fils de Wayne, ancien Champion du Monde 500 en 1987…
Le MotoGP peut-il aussi être une malédiction ? Si l’on se penche sur le cas de Remy Gardner, on aurait tendance à répondre par l’affirmative. Et les mots de Stefano Bedon, qui est le Team Manager du Fantic Racing Team qui prendra le relais de la VR46 dans le Championnat du Monde Moto2 en 2023 confirment que, décidément, rien n’est jamais acquis en Grand Prix.
L’homme des stands a ainsi expliqué pourquoi Remy Gardner ne rejoindra finalement pas ses rangs : « nous avions pensé à Remy Gardner qui est certes fort mais un pilote qui court en MotoGP aujourd’hui est un peu risqué, une épée à double tranchant » dit-il. Et il précise ainsi son point de vue : « s’il va bien c’est bon, s’il va mal c’est la faute de la moto. Puis il a d’autres ambitions, il ambitionne de rester en MotoGP ou en World Superbike. Nous aurions probablement été un peu une solution de repli pour lui et ce n’est certainement pas ce que nous voulons ».
Entre Remy Gardner et Antonelli, Celestino Vietti a logiquement choisi
Du coup, c’est Antonelli qui sera confirmé aux côtés de Vietti, bien que l’Italien soit abonné aux chutes et au fond du peloton. Cependant, il a d’autres arguments… « Nous voulions avoir deux Italiens. En dehors de Gardner, nous n’avons pris en considération que les pilotes italiens car Fantic veut représenter l’Italie dans le monde et comme la VR46 Academy, nous voulons valoriser nos enfants ».
Et il y a aussi ça : « la première chose que Celestino Vietti m’a dite, c’est qu’il aurait aimé continuer avec Niccolò car ce sont des amis, même en dehors de la piste. Tout le monde aime Niccolò au sein de l’équipe, dans le VR46 actuel il y a un beau climat et il faut le reconnaître. Ils auraient aimé continuer tous ensemble, il y a sérénité et harmonie. La confirmation de Nicco aurait certainement été bonne pour l’équipe et ça n’a aucun sens de casser certains équilibres alors j’aime beaucoup le pari d’Antonelli ».
