Nouvel arrivant en Moto2 aux côtés de Jorge Martín, Marco Bezzecchi et Philipp Oettl, le pilote italien s’est confié à GP One sur ses premières impressions de la catégorie.
En début d’année, Enea Bastianini espérait pouvoir se battre pour le titre en Moto3. Malheureusement, les choses se sont moins bien passées que prévu, mais il est parvenu à redresser la barre en fin d’année pour terminer 2018 comme il se doit : « Ma dernière saison en Moto3 s’est révélée être très difficile, avec des hauts et des bas, mais, au final, je suis parvenu à bien terminer avec une quatrième place au classement général. Il est évident qu’avec le team Leopard nous aspirions à plus, mais nous nous sommes beaucoup amusés. Une victoire et cinq podiums restent de très bons résultats. »
Après cinq saisons passées en Moto3, l’Italien a décidé de changer de catégorie et de monter en Moto2. Au terme du premier test réalisé à Jerez, en novembre, il a pris conscience des changements : « La Kalex Triumph du team Italtrans est une moto complètement différente de la Moto3 à laquelle je suis habitué. La Moto2 est plus lourde mais, surtout, beaucoup plus puissante et rapide. Cela ne sera pas comme repartir de zéro mais je vais devoir m’y habituer. La moto m’a beaucoup plu, c’est juste que c’est difficile de l’emmener à la limite. Il y a tant de puissance, il faut doser les gaz avec le poignet, et c’est quelque chose que je n’ai jamais eu à faire auparavant. Lors du test je me suis retrouvé à gérer une moto « d’adulte » pour la première fois. Je pense que durant les premiers Grands Prix il va me falloir un temps d’adaptation mais à partir de la mi-saison je serai à l’aise. »
Il sait, quoiqu’il arrive, que la saison ne sera pas simple car il lui faudra s’habituer à sa nouvelle équipe, sa nouvelle moto, sa nouvelle catégorie, ainsi qu’à ses nouveaux adversaires : « J’ai noté que Luca Marini se sentait bien, que Sam Lowes a attaqué très fort, tout comme Álex Márquez, Xavi Vierge et Marcel Schrötter. Le championnat sera très difficile, j’ai vu qu’en peu de temps beaucoup de pilotes se retrouvaient dans les mêmes secondes. Cela ne sera pas simple de faire la différence en Moto2. La régularité des résultats sera primordiale pour terminer devant. »