Entre Sandro Cortese, pilote allemand Champion du Monde 2012 de Moto3, et ses compatriotes d’un team Dynavolt Intact GP qui lui était dévoué, l’idylle est donc terminée. On expédiera les affaires courantes jusqu’à la fin de la cette saison, puis chacun suivra sa route. Pour le team manager de l’équipe, Jürgen Lingg, l’épilogue laisse tout de même comme un goût amer. L’occasion de rappeler son œuvre pour que des Allemands soient présents sur la grille de départ des Grands Prix…
Le team Dynavolt Intact GP est arrivé en Moto2 en 2014 avec l’ambition de jouer au niveau du Marc VDS Racing ou encore du team Pons. Seulement voilà, après quatre ans et demi d’implication, le bilan est maigre : huit podiums et une victoire seulement. Une récolte essentiellement faite par Jonas Folger qui, a lui seul, a ramené le seul succès puis deux secondes places et deux troisièmes positions.
Une consolation pour une cause allemande avouée par l’équipe. Une responsabilité manquée par Sandro Cortese dont l’échec a fait réfléchir : « je ne suis pas ennuyé par ça, parce que vous devez tout tenter dans la vie et on l’a fait » commente Jürgen Lingg. « Notre philosophie était de donner la priorité aux pilotes germanophones, mais il faut reconnaître que les choix sont à ce titre limités. Nous réfléchissons à présent si nous pouvons continuer ainsi. Je ne peux pas le dire pour le moment ».
Côté germanophone, Marcel Schrotter continuera à entretenir la flamme tandis que Dominique Aegerter, est approché mais reste mobilisé pour la cause Suter. Quant à la relève Öttl, c’est encore trop tôt. Alors ? « Si on ne s’était pas préoccupé du sort des pilotes parlant allemand, ils n’auraient jamais été engagés par personne. Ils seraient bien loin des Grands Prix à l’heure qu’il est. La place pour notre seconde moto est à prendre. Il y a de bonnes opportunités venues d’Italie ou d’Espagne. Il nous faut quelqu’un qui croit en notre structure, qu’il soit rapide. Qu’importe quelle langue il parlera et qu’importe l’âge qu’il aura ».