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Enea Bastianini a connu une belle année 2020. Et pour cause : non seulement elle s’est terminée avec un titre mondial en Moto2, mais en plus, elle lui a donné le sésame pour atteindre la discipline qui est l’objectif d’une carrière : le MotoGP. L’Italien revient sur cette saison charnière en précisant notamment qu’il avait senti très tôt que cette campagne serait celle où toutes les planètes s’aligneraient…

Enea Bastianini en a terminé avec une première partie de carrière qui lui ouvre une seconde où il sera parmi les pilotes les plus en vue de la course moto. Il en est ainsi lorsque l’on accède au MotoGP. Une promotion justifiée par un titre en Moto2 et qui se fera sous le parrainage de Ducati qui a aussi misé sur son dauphin du dernier championnat, Luca Marini.

Les deux jeunes Italiens se retrouveront sur la GP19 du team Avintia. Au passage, Bastianini a la particularité d’avoir su éclore en dehors de l’incubateur de talents transalpins qu’est l’académie VR46. C’est le premier dans ce cas depuis Andrea Iannone. Bastianini est entré dans la catégorie Moto3 en 2014 via la Red Bull Rookies Cup. À sa deuxième saison, il a terminé troisième du championnat et vice-champion du monde en 2016. Il a célébré un total de six victoires en Grand Prix dans les deux catégories intermédiaires des Grands Prix.

« J’étais très jeune en Moto3 », a déclaré Bastianini. « Ce n’était pas vraiment du travail, j’ai juste apprécié. En Moto2, la situation a beaucoup changé parce que la moto est plus lourde. Il faut travailler beaucoup plus physiquement pour changer de direction et freiner ». Une assimilation faite en 2020 et qu’il reconnait avoir saisie très tôt : « pour être honnête, je l’ai compris dès le premier instant. Dès les tests de début d’année, j’ai vu que nous étions rapides. J’étais convaincu de mon potentiel et de ce que je pouvais réaliser. On y croyait aussi avec mon équipe, on s’est tout de suite dit qu’on y arriverait », a révélé l’Italien à « Motitalia ».

Bastianini sera avec l’ancien chef mécanicien de Dovizioso

Une dynamique qui a aussi eu un impact sur le mental. Sur ce point, l’équipe Italtrans et le technicien en chef expérimenté Giovanni Sandi ont été un facteur important : « l’équipe était exceptionnelle, tout comme Giovanni. Une personne formidable et un grand technicien. Il travaille beaucoup sur le pilote, en particulier sur le plan mental, et je dois dire que cela m’a beaucoup aidé en cours de route. Je me suis toujours senti chez moi ».

En 2021, Bastianini sera aussi bien épaulé puisque son ingénieur de piste sera Alberto Giribuola, ancien chef d’équipe et de longue date de Dovizioso. « C’est ce que je voulais : être promu dans la catégorie MotoGP en tant que champion du monde. Cette aventure commence l’année prochaine et je vais certainement devoir travailler dur en hiver, car en MotoGP les moindres détails comptent. Je dois essayer d’apprendre le plus rapidement possible et prendre les bonnes mesures.  »

Comme il sera l’un des trois promus avec Jorge Martin et Luca Marini qui piloteront également des motos Ducati, le premier objectif est clair : « il est d’essayer de remporter le titre de ‘Rookie of the Year’. Et surtout pour comprendre comment je peux travailler au mieux pour l’avenir » termine Bastianini. Au passage, avec Francesco Bagnaia, Luca Marini, Enea Bastianini, Danilo Petrucci, Franco Morbidelli et Valentino Rossi, six Italiens participeront à la saison MotoGP 2021. Il y a un autre Italien chez Aprilia avec Lorenzo Savadori, mais il n’a pas encore été décidé si lui ou Bradley Smith participeront aux courses sur la RS-GP.

Bastianini rend aussi hommage à son équipe

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