Le Moto2 vit ses deux dernières saisons avec la mécanique Honda et en 2019, un nouveau moteur alimentera un plateau acquis au principe du propulseur unique. Qui assurera la succession ? C’est un secret de polichinelle : rien n’est encore officiel, mais tout le monde sait que ce sera Triumph sur la base d’un 750cc trois cylindres connus dans la gamme du constructeur anglais. C’est tellement vrai que le Marc VDS Racing annonce déjà son intention de rouler avec en test.
Triumph en approche de la grille de départ du Moto2 en 2019, c’est une perspective très claire. Et les protagonistes s’y préparent. Les constructeurs de châssis en premier, car faire entrer le trois cylindres dans le cadre ne constituera pas en un simple démontage et remontage entre l’opus japonais et son homologue d’Hinckley.
Mais c’est la première fois qu’un directeur d’écurie parle ouvertement de Triumph, au point de réfléchir déjà à des essais en 2018. Une démarche avouée par Michaël Bartholemy à Speedweek. Qui, du coup, nous prépare aussi à l’information officielle du grand changement, attendue pour le prochain Grand Prix d’Espagne à Jerez. Ce sera le 6 et le 7 mai.
Sur le site allemand, le Belge précise : « lors de la prochaine intersaison, nous ferons des tests en 2018 avec le moteur Triumph. On prendra sur notre capital de dix jours d’essais pour ça. On les fera avec nos deux pilotes titulaires. Puis avec un pilote d’essai. Un moteur d’origine de 123 ch suffira. Nous sommes une équipe privée, nous n’avons certainement pas les moyens de KTM, mais nous voulons nous préparer sérieusement à la saison 2019 ».
On rappellera que le Marc VDS Racing a été titré en 2014 avec Tito Rabat dans la catégorie et qu’il a remporté le premier Grand Prix de l’année au Qatar avec Morbidelli.