Les pilotes du Team Estrella Galicia 0,0 Marc VDS Alex Marquez et Joan Mir vont pouvoir rejoindre le circuit du Mans pour le Grand Prix de France en pleine confiance après avoir participé à une séance de tests instructive sur le circuit du Mugello en Italie.
La pluie a malgré tout posé quelques problèmes à l’équipe belge durant ces deux journées, écourtant la première après la pause déjeuner et rythmant la seconde avec des orages en cours d’après-midi.
Ni Marquez ni Mir n’avaient de nouveautés à essayer au Mugello, mais l’un comme l’autre ont profité de cette opportunité pour travailler sur les réglages de leur moto afin d’affiner leur base après les quatre premières courses de la saison.
Les deux pilotes du Team Estrella Galicia 0,0 Marc VDS ont travaillé pour améliorer la stabilité dans les virages, au freinage jusqu’au point de corde, et à l’accélération en sortie de virage.
Marquez et Mir vont maintenant pouvoir se rendre au Mans pour la cinquième épreuve du championnat du monde Moto2 avec la ferme intention d’effacer leur déception de la dernière course de Jerez. Le premier était tombé alors qu’il évoluait dans le trio de tête et le second n’avait pu exprimer son potentiel à cause d’une gastroentérite.
Alex Marquez :
« Ces deux journées au Mugello ont été positives. Nous n’avons
pas travaillé sur des choses radicales mais plutôt sur des détails
qui sont tout aussi importants dans une catégorie aussi compétitive
que le Moto2. Nous avons aussi beaucoup travaillé et collecté des
datas pour Kalex et Öhlins afin de les aider dans leur programme de
développement respectif. Nous allons maintenant au Mans, sur un
circuit très différent du Mugello, et nous savons que nous aurons à
utiliser des réglages différents. Le Bugatti est un circuit stop
and go qui ne convient pas vraiment à mon style de pilotage mais
j’y ai été performant l’an dernier et j’aurai cette fois pour
objectif de monter sur le podium. »
Joan Mir :
« Ces deux journées au Mugello nous ont été profitables. Nous
avons pu essayer pas mal de choses sur la moto. Certaines solutions
ont été positives, d’autres un peu moins, mais tout cela nous a
permis d’approfondir notre connaissance de la machine tout en nous
permettant de définir une bonne base avec la prochaine course en
France. Ce sera pour moi la première fois au Mans avec une Moto2,
mais c’est un circuit que j’aime et sur lequel j’ai toujours eu
plaisir à courir en Moto3. Nous verrons à quoi cela ressemble avec
une Moto2 durant les essais libres. J’espère être aussi compétitif
que je l’ai été sur les premières courses. »