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Avec le nouveau moteur Triumph, la catégorie Moto2 est effectivement entrée dans une nouvelle ère par ailleurs un peu plus prononcée avec l’installation d’une gestion électronique jusque-là absente. Une cylindrée supérieure, une puissance accrue et un zeste de contrôle par les puces savantes ont livré une nouvelle discipline qui affole les chronos. Mais pas seulement. Un cap symbolique pourrait bientôt être passé qui marquerait définitivement les esprits.

Et ce symbole, c’est la vitesse de pointe. Le constructeur d’Hinckley regarde les chiffres depuis l’entame de la saison et elle se rend compte qu’elle pourrait bien avoir le plaisir d’annoncer que les motos propulsées par son trois cylindres de 765cc atteignent la barre des 300 km/h en ligne droite.

Déjà, au Qatar, la vitesse maximale enregistrée avait été de 294,4 km/h. Les 150 ch délivrés font leur travail. Au passage, on rappellera que Thomas Lüthi a réussi à faire tomber de sept dixièmes le record de Losail et que le tour le plus rapide à Termas détenu par Zarco depuis 2015 n’est plus qu’un souvenir après ce Grand Prix d’Argentine.

Il faudra donc regarder les prochains Grands Prix pour vivre le moment historique. On l’attend au Mugello où, avec le 600 Honda, une Moto2 pouvait y débouler dans la ligne droite à 289,9 km/h.  Les deux autres circuits possibles sont Montmelò et Phillip Island. Les trois cités représentent les trois circuits les plus rapides du championnat. Triumph s’en lèche déjà les babines… Et nous aussi d’ailleurs, car les courses sont autant disputées qu’avec l’ancien moteur. Même si, pour le moment, c’est toujours Baldassarri qui gagne à la fin…

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