Jake Dixon a réalisé une performance parfaite pour s’imposer lors du Grand Prix d’Argentine de Moto2 le week-end dernier, remportant sa première victoire avec l’équipe Elf Marc VDS Racing. Sur le circuit de Termas de Río Hondo, le Britannique a dominé la course de bout en bout, s’imposant avec 3,5 secondes d’avance. L’occasion de dédier ce succès à son patron belge.
« Honnêtement, je vis dans un rêve », a déclaré Dixon à l’arrivée. Parti de la deuxième position, Dixon a pris les commandes dès le premier virage et n’a jamais été inquiété. Derrière lui, Manuel González, pourtant dominant tout le week-end, n’a rien pu faire pour lutter.
Le Britannique fut d’ailleurs le premier surpris de cette domination outrageuse. « Je savais qu’on avait du rythme, mais pas autant. Merci à tous les membres du team Marc VDS. Ils ont travaillé si dur pour faire en sorte que la moto soit là où elle doit être ce week-end. »
Jake Dixon décroche ainsi sa cinquième victoire en catégorie intermédiaire, et celle qui, selon lui, a le plus de saveur. Il faut rappeler que le n°96 n’est pas un habitué du châssis Boscoscuro qu’il découvre, tout comme son équipe.
« On cherche toujours à gagner, mais ce n’est pas si facile, surtout en Moto2 face à ces gars-là, poursuit-il. Mais cette victoire est l’un des moments forts de ma carrière. Je suis avec une nouvelle équipe, je pilote un nouveau châssis et c’est toujours difficile de s’adapter. »
Cette victoire marque un tournant pour Dixon et Marc VDS, étant leur première en Moto2 depuis octobre 2023. Elle est aussi la première de l’équipe avec son nouveau châssis. De bon augure pour la suite.
« Au cours des cinq derniers tours, je réfléchissais à tout le dévouement que j’ai mis. J’essaie d’être une version différente de moi-même cette année et de profiter des bons moments, tout en limitant les mauvais, ajoute-t-il encore. On n’est pas encore à 100%, et je dirais qu’on a besoin de quatre ou cinq courses pour mieux comprendre, moi et le team. »
En conclusion, Dixon a dédié sa victoire à son patron belge. « Celle-là, c’est pour Marc van der Straten. Je sais que tu as aimé ça à la maison. »