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Álex Márquez a commencé cette saison 2019 de Moto2 assez timidement, à tel point qu’après trois épreuves disputées, on ne donnait déjà pas cher de sa peau dans la première course au titre effectuée avec un moteur Triumph. Puis Monsieur Frère a débarqué en Europe et de là, tout a changé. Un redressement spectaculaire avec pas moins de quatre succès, dont trois de rang. Celui qui a maintenant les arguments pour réclamer une montée en MotoGP explique sa métamorphose.

Il aura fallu un nouveau pneu arrière Dunlop découvert lors d’un meeting de Jerez où son équipe s’est rendue compte de son potentiel, pour que la machine à gagner se mette en marche. Trois victoires successives de la France à la Catalogne, puis une autre en Allemagne. Un bilan qui aurait pu être encore meilleur sans les chutes en Espagne et à Assen, un rendez-vous batave où il a été flanqué par terre par Baldassarri en jouant la première place.

Sur cette première partie de campagne, Álex Márquez ne s’enflamme pourtant pas : « nous n’étions pas si mauvais en Argentine, mais nous avons eu des problèmes au Qatar et à Austin. Nous avons très bien réagi à Jerez, car nous avons réussi à inverser la tendance. Malheureusement, nous n’avons pas pu marquer de points. À Assen aussi, même si ce n’est pas de notre faute ».

Le pilote de 23 ans développe sur Motorsport-total.com : « j’avais dit qu’avec le Qatar, l’Argentine et Austin, nous avions trois pistes assez étranges où il fallait être là et marquer des points, car si vous y tentez quelque chose de fou, vous pouvez rapidement vous retrouver avec zéro point. Il était donc important de prendre à Jerez le score maximal possible pour nous ».

Avec la septième, la troisième et la cinquième, la feuille de route a été respectée. « Ensuite, nous sommes arrivés en Europe. Les pistes y sont assez similaires et l’adhérence est meilleure, nous avons donc été plus rapides », poursuit Márquez. « Nous avons aussi eu le nouveau pneu arrière à Jerez, qui est un peu plus gros ».

« C’était une évolution positive pour nous, avec un peu plus de soutien et une meilleure adhérence arrière à l’entrée de virage, ce qui était mieux. Nous avons également légèrement ajusté la base de notre moto, ce qui a très bien fonctionné ». Au Grand Prix d’Espagne, il a ensuite été le dégât collatéral de la chute de Gardner au départ puis a dû repartir de la voie des stands. Malgré ce revers, Jerez a été un moment clé : « après ce week-end de course très fort, ce n’est pas seulement moi, mais toute l’équipe qui a percuté en se disant : « Ok, on peut le faire ! » ».

Il termine : « nous avons toujours été en tête, et notre réaction après la chute a été très bonne pour toute l’équipe, c’est ce déclic qui a permis de le faire et de nous battre ainsi ». Depuis lors, le pilote Marc VDS, à l’exception d’Assen, a remporté toutes les courses, raflant ainsi quatre victoires. Après neuf manches de cette saison, il mène le Championnat du Monde avec 136 points devant Tom Lüthi (128).

 

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