2018 sera la dernière année du moteur Honda CBR600RR qui fournit la catégorie Moto2 depuis sa naissance en 2010. Neuf saisons de bons et loyaux services à équiper tous les protagonistes de la catégorie intermédiaire des Grands Prix. En 2019, on changera radicalement la donne avec l’installation d’une mécanique Triumph trois cylindres de 765cc. Il faut donc se préparer, et pour bien faire, Dorna a défini les règles à respecter sur le sujet.
En effet, les tests sont limités en Grand Prix et comme il reste tout de même un exercice 2018 à consommer, les teams n’ont pas l’intention de sacrifier leur capital pour envisager 2019. Les concurrents n’ont droit qu’à dix jours d’essais à l’année. Le directeur technique Danny Aldridge a donc décidé que « tous les fabricants de châssis qui ont été engagés durant la saison 2017 seront autorisés à faire des tests avec le moteur Triumph durant dix jours ». Qui s’ajoutent donc à ceux possibles avec le moteur Honda.
« Comme la majorité de ces constructeurs n’ont pas d’équipe test, ils pourront solliciter les écuries existantes avec leurs effectifs et ingénieurs ». Ainsi, KTM pourra mobiliser le team Ajo, Kalex Intact tandis que Speed-up et Tech3 sont déjà indépendants. La seule victime du système s’appelle je japonais NTS qui arrive seulement en 2018. Or la règle concerne les marques présentes depuis 2017… Pour NTS, 2019 sera un grand saut dans l’inconnue, si son aventure se prolonge.