En Moto2, il n’y a pas que dans les noms des châssis que l’on peut déceler de la pluralité. Côté suspensions, aussi, on commence à sortir de l’uniformité. Tech3 avait lancé le mouvement avec le japonais Kayaba, un nom que l’on retrouvera a priori chez Speed-Up. Le team, qui alignera notamment Fabio Quartararo a fait ses premiers tests avec les produits nippons…. Ni mauvais d’ailleurs si l’on en croit l’autre pilote du team, Danny Kent !
Danny Kent sera de retour en Moto2 en 2018 et il a découvert durant les tests d’intersaison de Jerez et de Valence sa nouvelle machine : la Speed-Up. Le Britannique Champion du Monde de Moto3 en 2015, se souvient que la dernière victoire de cette machine gérée par l’équipe de Luca Boscoscuro remonte à la même saison. C’était alors avec Sam Lowes, à Austin.
Mais aujourd’hui, l’ensemble est suspendu – au sens propre comme au figuré – aux efforts de Kayaba pour ses liaisons au sol : « les derniers tests ont été intéressants » commente l’Anglais de 24 ans. « A Valence, on a essayé de nouvelles suspensions, les Kayaba. Hélas, on n’a pas pu évaluer tout ce que l’on aurait souhaité. Dans certains secteurs, on a des soucis. Mais dans l’ensemble, c’est prometteur pour 2018 ».
« J’ai de bonnes relations déjà établies avec une équipe qui veut retrouver la victoire. Ils construisent de nouvelles choses pour la moto et cet hiver, des améliorations viendront du Japon concernant les suspensions. Tech3 les utilise depuis déjà deux ans. Tout va dans le bons sens ».