Les choses vont vite dans le monde des Grands Prix. Il suffit de quelques résultats positifs pour les uns et de certaines défaites pour les autres pour bousculer ce qui semblaient être des certitudes. C’est actuellement le cas en Moto2. 2017 était la première saison de KTM dans la catégorie. Et les Autrichiens ont perturbé l’ordre établi en trois épreuves successives, marquées par autant de succès et même deux doublés. De quoi ébranler la religion Kalex qui avait poussé le culte Suter vers la sortie. Une tendance qui se confirme avec les discussions en cours entre le Marc VDS Racing et les hommes de Mattighofen.
Miguel Oliveira a fait le boulot et sa troisième place acquise au classement général au détriment d’Alex Márquez a fait son effet. Le résultat de trois Grands Prix terminés en vainqueur qui agitent actuellement les coulisses du Moto2. Jusque-là, il était acquis qu’en 2018, le team Ajo avec Oliveira et Binder, CGBM Evolution avec Sam Lowes et Lecuona tout comme le Kiefer Racing en compagnie d’Aegerter et de Cortese seraient équipés en KTM. Mais la liste risque de s’allonger.
Ou plutôt d’évoluer car les deux derniers teams cités cherchent encore à boucler leur budget. Un budget qu’a le Marc VDS Racing. Comme tout le monde, il a vu le bond en avant d’un châssis KTM qui évolue aussi au sein d’une structure Ajo particulièrement compétente. Mais les Belges ne sont pas moins dégourdis et cherchent le meilleur matériel pour sa prochaine paire qui sera composée d’Alex Márquez et de Joan Mir.
Le Marc VDS Racing a roulé en Suter en 2010 et 2011 avant de passer à Kalex. En cours depuis six saisons, l’association a rapporté le titre mondial en 2014 avec Rabat et 2017 avec Morbidelli. Chez Kalex, on commente sobrement la rumeur de cette façon, via le CEO Alex Baumgärtel : « on a un contrat avec le Marc VDS Racing pour 2018 ». Jamais depuis le titre de Marc Marquez sur Suter, Kalex n’avait subi trois défaites consécutives. A suivre…
