MotoGP : Marquez contre l’intimidation. Comme à Misano ?

Marc Marquez et Dani Pedrosa ont visité une école pour sensibiliser les jeunes à l’importance de la lutte contre l’intimidation.

Plus de 1 200 élèves de l’école Sagrada Familia de Jorge Juan à Madrid ont accueilli quatre champions du monde : les pilotes Repsol Honda de MotoGP Marc Márquez et Dani Pedrosa, ainsi que les pilotes de trial Toni Bou et Takahisa Fujinami.

Márquez et Pedrosa, fraîchement sortis des courses et essais du Circuit Ricardo Tormo, et Bou et Fujinami, qui se préparent déjà au début du X-Trial World Championship, se sont réunis pour une cause louable : la lutte contre l’intimidation.

Le quatuor a remporté un total de 32 titres mondiaux, le plus récent par Marc Márquez en MotoGP. Ensemble, ils se sont levés pour lutter contre le harcèlement dans les salles de classe, sous le slogan « Stop à l’intimidation ».

Dans une cour de récréation bondée, les quatre pilotes ont répondu aux questions lors d’une séance de questions-réponses avec les enfants.

D’après Marc Marquez, « L’événement d’aujourd’hui est presque une tradition. Après le test de Valence, nous visitons une école grâce à Repsol. Venir à un événement comme celui-ci, avec tant d’enfants, c’est toujours agréable, et encore plus si c’est pour une cause comme la lutte contre l’intimidation. Etre capable de faire notre part pour contribuer est important, et nous aimons aussi voir comment les enfants apprécient la journée et s’enthousiasment. »

Marquez connait le sujet. Le vainqueur du GP de Misano cette année avait alors expliqué qu’il avait été attristé par la réaction de certains spectateurs qui avaient applaudi lorsqu’il était tombé pendant le warm up. Il y avait également été hué sur le podium, après avoir ravi la victoire à Danilo Petrucci, Andrea Dovizioso et Ducati à domicile sur le circuit Marco Simoncelli.

Márquez déclarait alors qu’il espérait que ses propres fans ne se comporteraient jamais de la sorte à l’avenir, affirmant que « le sentiment n’est pas agréable ».

« Cela me rend honnêtement triste parce que pour le podium je peux comprendre, mais ce que je ne peux pas comprendre c’est quand vous vous chutez et que la tribune acclame. Nous roulons à 300 km/h sur la piste, nous poussons à la limite, notre vie est en jeu et nous pouvons nous blesser.

« J’espère que dans le futur, au minimum mes fans ne le feront jamais avec n’importe quel pilote car le feeling n’est pas agréable. »

Repsol a d’ailleurs distribué en salle de presse du Grand Prix de Valence l’autocollant qui illustre la une de cet article…