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C’est sur le Circuit de Motegi à l’occasion du Honda Racing Thanks Day que le Champion du Monde MotoGP s’est entretenu avec Federico Porrozzi pour Motosprint. Marquez est-il d’accord avec la théorie selon laquelle dans ce MotoGP nivelé par les mêmes pneus et le même boîtier électronique, la différence dans le combat au titre n’est plus déterminée par la meilleure moto, mais par le meilleur pilote ?

« Au cours des dernières années, la réglementation a changé et le pilote est devenu de plus en plus important, estime Marc. J’aime penser que ceux qui pilotent le mieux contribuent à faire la différence, et pas seulement dans des conditions d’asphalte humide. Jusqu’à il y a six ans, c’était le pilote qui visait la meilleure moto. Maintenant, le contraire se produit : les équipes recherchent les meilleurs pilotes. »

Quelle image garderez-vous de votre saison 2017 ?

« Une image divisée en deux : la première, de la première à la sixième course, est plutôt difficile : pendant ces Grands Prix, j’ai passé du temps à apprendre et à affiner la moto et je n’étais pas aussi rapide que je le souhaitais. »

« La deuxième image – mis à part deux courses malchanceuses – a été absolument parfaite grâce à l’arrivée du nouveau pneu Michelin avant, plus performant et plus fiable que le précédent. »

« Après Montmelò, nous avons trouvé le bon équilibre à tous points de vue, un équilibre parfait de la moto qui nous a permis de faire la différence jusqu’à la dernière course. »

Pouvez-vous faire le point sur les premiers tests pré-2018?

« Nous ne disposons pas encore de toutes les informations nécessaires pour réaliser une première estimation complète. J’aime beaucoup le moteur. Lors des prochains tests, nous saurons quelle solution sera la plus adaptée pour la saison 2018, alors que pour le châssis, qui est indispensable au travail couplé avec le moteur, nous essaierons d’éliminer les doutes normaux lors de prochaines sorties. »

Dernièrement votre nom a été jumelé à ceux de KTM et Ducati, et bientôt vous devrez faire un choix qui conditionnera la deuxième partie de votre carrière. Comment le sentez-vous ?

« Quand vous gagnez un Championnat du Monde, tout est facile et beau. Dans cette « grande famille » Honda, ici je me sens bien. Je me souviendrai toujours de ceux qui ont cru en moi en m’amenant en MotoGP, et en prenant beaucoup de risques en me fournissant une moto officielle la première année. »

« Malgré cela, quand vous devez signer un nouveau contrat, vous ne pouvez pas fermer une porte, vous devez écouter tout le monde et faire le bon choix pour vous à ce moment précis. »

À l’âge de 24 ans, vous avez déjà remporté 6 Championnats du Monde. Parfois pensez-vous à une retraite anticipée comme celle de Rosberg ?

« Je ne pense pas à ça. Je ne sais pas si je serai capable de durer dans ce sport comme Valentino, mais je pense que je vais courir longtemps parce que j’ai toujours un grand désir de gagner. Tant que j’aurai le stimulus et la mentalité de le faire, je serai sur la piste. »

Comment voyez-vous la prochaine saison ?

« Ce sera une année fantastique : Dovizioso va essayer à nouveau, Vinales et Lorenzo vont progresser, Rossi voudra prouver qu’il est encore fort et Zarco ne sera plus une surprise. »

Photo © Repsol Media

Source : Federico Porrozzi pour motosprint.corrieredellosport.it

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