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Le journaliste espagnol Manuel Pecino est l’un des plus estimés de la profession, et il fait régulièrement partager son point de vue à ceux que cela intéresse sur son site. Il s’est livré récemment à une très intéressante analyse de la situation de Suzuki en MotoGP, dont voici quelques extraits. Nous vous conseillons de lire la version intégrale, en espagnol ou en anglais.

Manuel commence par rappeler que l’année dernière Suzuki en Aragon était au milieu de la première ligne de la grille de départ avec Maverick Vinales, entre la Honda de Marc Marquez et la Yamaha de Jorge Lorenzo. Le dimanche, Maverick terminait quatrième derrière Marquez, Lorenzo et Rossi, à 2 secondes de l’Italien. Son coéquipier Aleix Espargaro était septième à 18 secondes du vainqueur.

Le week-end dernier, Andrea Iannone était dixième sur la quatrième ligne et Alex Rins vingtième sur la septième. En course, Iannone terminait douzième à 20 secondes et Rins dix-septième à 31 secondes. Mais, comme le souligne Pecino, « Ce qui était embarrassant en Aragon, c’est le fait qu’une Aprilia et deux KTM aient terminé la course devant la meilleure Suzuki. Nous parlons de deux marques avec beaucoup moins d’expérience dans une catégorie aussi difficile que la MotoGP, et deux projets qui ont commencé bien après Suzuki. Dans cette optique, c’était une situation embarrassante. »

« Mais en dehors des mauvais résultats, la pire partie de la crise de Suzuki est le manque manifeste d’harmonie entre les parties qui doivent travailler ensemble pour faire avancer le projet. »

« Prenons pour acquis qu’il y a une erreur importante dans le développement technique. C’est une situation compliquée, mais dans les courses, il est toujours temps de remédier à de mauvais résultats. Pour sortir de cette situation, il est essentiel que toutes les parties aient les mêmes objectifs, y compris l’usine au Japon, les personnes travaillant sur les circuits lors des courses et les pilotes. Et ce n’est pas ce qui se passe dans l’équipe gérée par Davide Brivio. »

« Nous parlons de l’attitude actuelle de Iannone. On ne peut nier qu’Andrea a commencé la saison avec motivation et positivité, mais la succession de chutes et / ou le manque de résultats a complètement éliminé toute attitude positive. Il ne fait pas non plus rien pour le cacher, mais il y a des moments où il semble vouloir mettre de l’huile sur le feu. Tout cela a conduit à une situation où ce pilote n’a aucune confiance en ceux qui sont censés résoudre ses problèmes, et l’équipe ne voit plus le pilote comme l’un des siens. »

« Dans ce cas, le facteur vraiment compliqué est l’humain, lisez : les pilotes. »

 

Photos © Suzuki

Source : Copyright 2017 PecinoGP

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