Après les livres consacrés au centenaire de la FFM, au circuit Carole et aux Gueules de motards, la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) dévoile le dernier volet de son quadriptyque en éditant un ouvrage intitulé « L’âge d’or des pilotes français en Grands Prix ».
Écrit par Zef Enault, le livre évoque, évidemment, la période faste des années 70 jusqu’au milieu des années 80 durant laquelle les pilotes hexagonaux étaient très nombreux et performants en Grands Prix, comme l’illustre par exemple le titre 250 décroché par Christian Sarron en 1984.
L’auteur revient en détail sur cette présence glorieuse des Français dans le Continental Circus à travers les 5 chapitres et les 168 pages d’un ouvrage richement documenté, tant en photos d’époque qu’en anecdotes.
« Michel Rougerie, Patrick Pons, Christian Sarron, ces noms
de pilotes français agitent les images d’une période dorée dans
l’esprit des passionnés de Grands Prix. Pour quoi parler d’âge d’or
? Avant tout parce que les Français ont été quasiment absents des
Grands Prix moto depuis leur création, en 1949, jusqu’à la toute
fin des années 1960 ».
« L’arrivée des motos de course japonaises destinées aux
pilotes privés ainsi que de profondes modifications de la société
française expliquent l’engouement des pilotes tricolores pour la
course à partir de cette période. Ce soudain enthousiasme n’aurait
toutefois jamais eu lieu sans l’ardeur de quelques hommes, auquel
nous rendons hommage dans cet ouvrage ».
« Au fil des
années 1970, les Français se sont frayés un chemin au cœur des
Grands Prix ».
« Ils ont fini par y figurer en nombre entre 1978 et 1984, dans
les catégories 250 et 350 cm3. Ces six années représentent le
paroxysme de l’âge d’or des pilotes français en Grands Prix. Un
titre de champion du monde en championnat du monde FIM 750, deux
autres au championnat du monde 250,un podium uniquement tricolore
au GP d’Angleterre en 1983, plusieurs titres de vice-champion du
monde, jamais la France n’a été aussi bien représentée en GP. Des
drames marquèrent aussi cruellement cette période intense
».
« À partir du milieu des années 1980, les Français ont été
moins nombreux sur les grilles de départ, mais n’ont pas démérité
pour autant. Les années 2000 et 2010 ont vu naître quatre autres
champions du monde français en GP, dont Johann Zarco, qui livre ici
son point de vue sur cet âge d’or ».