Organiser le transfert du monde des Grands Prix entre le circuit de Termas de Rio Hondo, en Argentine, et celui d’Austin, au Texas, est une opération de haute précision, surtout quand les événements ne sont séparés que de trois jours, comme c’est le cas entre ces deux courses.
Aussi, quand le moindre grain de sable vient coincer la belle mécanique, ce sont plusieurs centaines de personnes qui se retrouvent dans des conditions difficiles, sans même parler du matériel.
C’est malheureusement ce qui se passe cette en ce moment puisque si les charters 1 et 2 sont arrivés à bon port, avec toutes les MotoGP à l’exception de celles des teams Aprilia, Avintia et Marc VDS, les deux autres vols prévus ont été fortement impactés à la fois par les conditions météo difficiles, une avarie technique sur l’un des avions, et une défaillance des éclairages de piste de l’aéroport de Tucuman. Ces deux vols ont donc été détournés sur Santiago du Chili.
En conséquence, une petite partie du matériel (essentiellement des Moto3, le matériel des fournisseurs de casques, fourches, etc, le matériel de la Clinique mobile et les Safety cars), ainsi que quelques bonnes dizaines de personnes subissent actuellement des retards importants pour rallier le Texas, ces dernières étant parfois obligées de se rendre dans les grands aéroports argentins après un voyage de plusieurs heures en autocars.
Décidément, à l’inverse du Rio Hondo, ce weekend argentin n’aura jamais été un long fleuve tranquille et seule l’expérience des organisateurs permet de faire face à de tels impondérables sans réellement impacter le Grand Prix suivant.