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Alex Marquez a testé la solidité du cadre Honda à Losail.

Avertissement :

Contrairement à l’immense majorité des articles de notre site, cette nouvelle rubrique ne reporte pas seulement des informations, elle laisse une certaine liberté, voire une liberté certaine, aux pensées de son auteur habitué du monde littéraire qui publiera sous le pseudo de Vernon Stoner.

Ici, on relate, bien sûr, mais on extrapole aussi, on suppute, on échafaude, bref, on discute et on échange !

Vous avez le droit de répondre en commentaire, de corriger, de clamer votre indignation, ou, au pire, si cela vous engendre vraiment des aigreurs d’estomac, de changer de rubrique…

Vous êtes toujours là ? Petits curieux, va… Allez, gaaazzzz !


Par Nicolas Pascual & Vernon Stoner

LCR, l’heure de la relève

LCR, à l’image de Tech3 ou Gresini Racing, fait partie des habitués du mondial. Créée en 1996 par Lucio Cecchinello, l’équipe satellite Honda brille en MotoGP depuis 2006.

Hormis quelques exploits ponctuels signés Randy De Puniet, Roberto Locatelli et Casey Stoner, les catégories intermédiaires n’ont pas tant réussi à la formation. L’histoire de LCR, longue comme le bras, nécessiterait bien plus qu’un petit article. Mais concentrons-nous uniquement sur le MotoGP.

Le génial Australien, deuxième du championnat 250cc 2005, réalise la transition vers le MotoGP avec la même équipe. C’est bien Lucio Cecchinello qui fait débuter le prodige, pourtant, à l’époque, plutôt discret. Stoner explose réellement l’année suivante, chez Ducati, avec le titre mondial à la clé. À n’en pas douter, la pole de Casey en Australie tient une place particulière dans la mémoire du manager italien.

De 2007 à 2012, l’écurie peine à se placer. Des pilotes corrects chevauchent les Honda RC212V (De Puniet, Elias, Checa, entre autres), mais rien à se mettre sous la dent niveau résultats. Un unique podium en six ans, c’est maigre. Ceci dit, il est important de relativiser : Les écuries privées ne pouvaient, pendant l’ère 800cc (2007-2011), rivaliser avec les usines. Yamaha, Ducati, Honda et Suzuki se partagent toutes les victoires durant ce laps de temps.

Crédit : Michelin Motorsport

Si Stefan Bradl était loin de faire pâle figure, l’événement marquant de la décennie – pour LCR – reste la signature de Cal Crutchlow en 2015. L’Anglais remporte trois Grands Prix entre 2016 et 2020, monte plusieurs fois sur le podium, et assure le spectacle tant sur la piste que dans le paddock, avant de quitter le mondial pour le poste de testeur chez Yamaha. Du Crutchlow tout craché ! Un personnage haut en couleur qui manquera au plateau, c’est certain.

Crédit : Michelin Motorsport

On ne remplace pas un client comme Crutchlow facilement. Le cadet Márquez devra confirmer ses bonnes sensations de fin 2020 et ne pas trop traîner avant de prendre racine dans le top 10 comme savait le faire l’Anglais. Le retour du frangin pourrait aussi être catalyseur d’une énergie fraternelle des plus positive. Álex ayant laissé entendre qu’il serait plus à l’aise sans la pression inhérente à un team factory, on peut espérer que pour sa seconde participation, il saura confirmer.

Crédit : Michelin Motorsport

Quant à Nakagami, il a montré une belle progression l’année dernière et, avec une once de maturité, il aurait même pu figurer sur la liste des vainqueurs de Grand Prix. Fort de son expérience, et avec l’émulation de la jeunesse, Takaaki pourrait bien être un outsider sérieux capable de bousculer la hiérarchie.

Quels résultats pour cette première année LCR sans le vétéran Anglais ? Laissez-nous vos pronostics sur la saison 2021 de LCR en commentaire. On en reparle dans quelques mois !

Nicolas & Vernon

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