Avertissement :
Contrairement à l’immense majorité des articles de notre site, cette nouvelle rubrique ne reporte pas seulement des informations, elle laisse une certaine liberté, voire une liberté certaine, aux pensées de son auteur habitué du monde littéraire qui publiera sous le pseudo de Vernon Stoner.
Ici, on relate, bien sûr, mais on extrapole aussi, on suppute, on échafaude, bref, on discute et on échange !
Vous avez le droit de répondre en commentaire, de corriger, de clamer votre indignation, ou, au pire, si cela vous engendre vraiment des aigreurs d’estomac, de changer de rubrique…
Vous êtes toujours là ? Petits curieux, va… Allez, gaaazzzz !
Par Nicolas Pascual & Vernon Stoner
Pramac, la jeunesse et l’expérience
Pramac Racing joue gros en 2021. Un line-up de champion du monde, des machines affûtées, une équipe rodée… Tout est bon pour espérer.
À l’image d’Esponsorama Racing, l’histoire de Pramac Racing n’est pas facile à suivre. L’équipe fondée en 1999 est menée par Luis d’Antin, ancien pilote Espagnol. Pramac, marque de matériels de manutention, se joint à la danse en 2002 avant d’absorber d’Antin trois ans plus tard. L’équipe court sur des Honda RC211V et signe, grâce à Makoto Tamada, d’intéressants résultats.
En 2005, Pramac d’Antin naît. La formation stagne au milieu de tableau, avant de devenir Alice Team en 2008, sur Ducati. En 2009, l’équipe telle que nous la connaissons apparaît. Les résultats ne sont pas au rendez-vous malgré des Ducati correctes.
Comme LCR pour Honda, Pramac est le team satellite historique de Ducati. Les premiers coups d’éclats viennent avec Danilo Petrucci, pilote au parcours atypique. À plusieurs reprises sur le podium, il manque même de remporter le Grand Prix de Saint-Marin devant son public, avant de devoir s’incliner devant l’ogre Márquez.
Crédit : Michelin Motorsport
Jack Miller, critiqué pour son arrivée précoce en catégorie reine, rebondit habilement au sein du team. Au long de ces deux dernières saisons, il monte occasionnellement sur le podium, malgré d’évidents problèmes de régularité.
Francesco Bagnaia, champion du monde Moto2 2018, fait lui aussi des débuts honorables, mais chute trop souvent pour montrer son réel talent.
Crédit : Michelin Motorsport
Mais, en 2021, exit l’Australien et l’Italien. Place à l’Espagne avec Jorge Martín, et la France avec Johann Zarco ! Notre double-champion national Moto 2 est sur la pente ascendante et l’année à venir pourrait bien le voir renouer avec le succès. Ses débuts chez Avintia ont montré qu’il était en phase avec la Desmosedici (rien à voir avec la RC16 a priori…), ça ne fait aucun doute. Il vient de déclarer qu’il se sentait chez Pramac aussi bien qu’il l’avait été chez Tech 3 et, lorsque l’on connaît l’importance de l’entourage d’un pilote dans ses résultats, on ne peut se retenir de penser que tous les voyants semblent au vert pour Johann. La Ducati l’emmènera t-elle enfin là où il a échoué de peu avec la Yamaha ? Une confiance retrouvée, un bon team soutenu par Ducati, une moto qui lui va bien, y a pas de raison ! On l’espère de tout cœur !
Crédit : Michelin Motorsport
Jorge Martín est jeune, mais ce pilote a l’étoffe des champions. Après avoir été titré en Moto3 en 2018, il opère une saison en demi-teinte pour son arrivée en Moto2, avant de squatter les avant-postes en 2020. La Covid lui fait rater deux manches et il voit ses chances s’effondrer, hélas. Mais Martín ne comptait pas stagner en Moto2, quoi qu’il arrive. A présent qu’il est sur une MotoGP, ce rookie pourrait bien faire partie des grosses surprises du plateau 2021. Un podium d’entrée ? Pourquoi pas, c’est bien possible…
Enfin la victoire pour Zarco ? Rookie de l’année pour Martín ? Laissez-nous vos pronostics sur la saison 2021 de Pramac en commentaire. On en reparle dans quelques mois !
Nicolas & Vernon