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Entre le Grand Prix MotoGP de Saint-Marin et de la riviera de Rimini, et celui d’Émilie-Romagne, qui se déroule aussi sur le Misano World Circuit Marco Simoncelli deux semaines plus tard, on a vu que tout le paddock avait parqué dans des champs derrière le circuit pour faire place à l’Italian Bike Festival, une manifestation qui devait accueillir environ 50 000 personnes durant le week-end et qui était prévue avant le remplacement du Kazakhstan.

Dès le lendemain du test MotoGP, pendant qu’on commençait à démonter les millions de parasols sur les immenses plages de l’Adriatique, les semi-remorques de toutes les équipes ont donc été soigneusement alignées sur l’herbe, en attendant de reprendre du service une fois le festival du vélo passé. Il s’agissait sans doute d’une hérésie au niveau logistique, mais qui se justifiait par manque d’alternative.

C’était toutefosi sans compter sur les aléas de la météorologie actuelle, car si l’arrière-saison est généralement très agréable u bord de l’Adriatique, cette année elle atteint des sommets de pluviosité à cause de la dépression qui sévit actuellement sur l’Italie. Pour être plus concret, le temps est pourri, il pleut à longueur de journée depuis des jours, et ce n’est pas prêt de s’arrêter…

Côté touristique, c’est une catastrophe, la saison est complètement terminée et les rues habituellement particulièrement animées des villes de Cattolica, Misano, Riccione et Rimini pourraient maintenant servir de décor à un roman noir de Simenon, alors que la mer tente d’imiter l’Atlantique à Biarritz en plein hiver, de mini-tornades en plus…

Côté MotoGP, rien de vraiment grave mais semi-remorques et champs imbibés d’eau ne font guère bon ménage. Pour sortir les camions, on a donc fait appel à un tracteur. Et début ça fonctionne.

Mais chaque passage creuse davantage les ornières et la pluie incessante remplit ce qui commence alors à ressembler à une mare…

Planté, et les 4 roues motrices du tracteurs qui patinent n’y peuvent rien !

Qu’à cela ne tienne, on fait alors appel à un deuxième tracteur, et ça fonctionne…

Au bout d’une demi-heure d’efforts, le camion Idemitsu LCR peut rejoindre ses frères déjà sur le goudron, en attente de rentrer dans le paddock…

Quand nous avons quitté les abords du Misano World Circuit Marc Simoncelli, il restait une quinzaine de camions à sortir du champs…

Pour le deuxième GP, l’objectif annoncé était de 80 000 spectateurs pendant le week-end, bien loin du record de 163 558 spectateurs atteint il y a 10 jours.
Au vu de la météo actuelle, même si le week-end s’annonce meilleur à cet égard, cela n’est pas gagné d’avance. D’ailleurs, autant la région regorgeait d’affiches pour le premier GP, autant celles pour le deuxième se comptent sur les doigts d’une main. Tout se perd, sur les lieux de la Mototemporada

Misano MotoGP tracteurs

Misano MotoGP tracteurs