Comme annoncé, l’un d’entre vous aura la chance de passer une journée de rêve dans l’enceinte du circuit Paul Ricard grâce à 4GMoto.com !
Ce sera le dimanche 26 mars et l’équipe 4GMoto.com prendra soin de lui, en lui fournissant accueil privilégié, Ducati 959, tout l’équipement, les repas et, bien sûr, les conseils personnalisés pour améliorer son pilotage !
Grâce à l’équipe de Bernard Garcia et Ducati Marseille, en plus de sa vidéo sur une clé USB, il sera même le sujet d’un reportage photographique qui sera diffusé sur ce site, aux côtés des habituels Rossi, Marquez, Vinales et Lorenzo… Mais surtout, il va pouvoir vivre une journée exceptionnelle en jouissant et progressant sur un circuit au guidon d’une Ducati 959. On fait le pari que ce sera un jour inoubliable de sa vie ?
Pour cela, il faut comme d’habitude s’inscrire gratuitement sur Paddock-GP et répondre à la question de notre Jeu-Concours.
Pour le moment, vous êtes seulement 39 à avoir donné une bonne réponse car, oui, il y avait un petit piège…
« En quelle année Bernard Garcia a fait ses débuts en Grands Prix ? »
Vous êtes impatient de participer ? C’est parti et cela jusqu’au vendredi 17 mars à 23 heures, heure de clôture de notre Jeu-Concours. Le ou la gagnante sera annoncé le samedi 18 mars au soir. Evidemment, ayez la gentillesse de ne participer que si vous êtes prêt à vous rendre au Paul Ricard le 26 mars…
Portrait Bernard Garcia
A l’école de la course
Quand on a connu les sommets de la compétition moto, comment faire pour tourner la page ? La solution de Bernard Garcia : ne pas la tourner ! Ce natif de Marseille qui fut pilote d’usine Yamaha en GP500 au début des années 90 s’est depuis reconverti dans la transmission du savoir en créant une école de pilotage moto. Le but est de permettre aux autres d’apprendre et de se perfectionner aux techniques de la conduite et du pilotage sur piste. Une école qu’il a monté en partenariat avec un autre champion, Freddie Spencer.
Aujourd’hui, 4GMoto.com est le principal partenaire de Ducati en France pour les écoles de pilotage. Et s’il est possible de louer les dernières merveilles de Borgo Panigale sur les stages 4GMoto, toutes les marques, et les pratiquants de tous les niveaux, sont les bienvenus. L’école offre un cocktail unique au monde : la décontraction marseillaise, le sérieux d’un des rares français à avoir roulé en Grand Prix, et l’exigence du seul homme à avoir été titré en 250 et en 500 la même année.
Garder ses valeurs
Pour en arriver là, Bernard a toujours puisé dans les valeurs qui lui tiennent à cœur. La famille avant tout. C’est avec son frère Marc en coéquipier et ses parents en soutient qu’il s’est lancé dans la compétition moto en 1988, dans le championnat de France de Pocket Bike.
Les autres valeurs de Bernard sont le travail et l’amitié. Lorsqu’elle se lance dans la course, la famille Garcia n’a pas de moyens, mais elle ne renâcle jamais à l’effort et possède un don inné pour les rapports humains. J’ai rencontré les Garcia à la fin des années 80, alors que je débutais en tant que journaliste à Moto Journal. Presque 30 ans plus tard, avec Bernard, nous sommes toujours aussi proches. Laissez-moi vous dire qu’une telle fidélité en amitié, dans le milieu de la compétition, c’est rare.
« La course m’a beaucoup enseigné sur la nature humaine, » reconnaît Bernard. « Seulement 4 ans après mes débuts en Pocket Bikes, en 1992, j’étais sur une Yamaha 500 à disputer le GP de France à Magny-Cours. Une ascension fulgurante, mais j’ai aussi vécu le sens inverse. Autant tu rencontres des personnes merveilleuses dans la course, autant ce milieu est aussi sans pitié. Pas de miracle. Soit tu es le meilleur et on te donne tout, soit tu ne l’es plus et on te reprend tout. Du jour au lendemain c’est dehors. Alors face à ça, ce qui te permet de rebondir c’est la famille et ce sont les amis. »
Une carrière bien remplie
Les pilotes français ont souvent été des éclectiques. Bernard Garcia ne fait pas exception à cette règle. En 15 ans de carrière, il a touché à presque tout. La Coupe Yamaha, l’Open 250, le Supersport 600, l’endurance avec le Bol d’Or, les 24 Heures du Mans et même les 8 Heures de Suzuka… et bien sûr les Grands Prix.
C’est là qu’il a noué une de ces amitiés pérennes dont il a le secret. En 1993, Yamaha recrute le triple champion du monde américain Freddie Spencer pour rouler sur l’YZR 500. Spencer revient à la compétition après avoir lui aussi connu les sommets et les tréfonds. Il aura pour coéquipier un espoir de la vitesse française : Bernard Garcia.
« Ce fut une expérience extraordinaire, » raconte-t-il. « J’ai beaucoup appris sur moi-même. Je sais aujourd’hui qu’en s’en donnant les moyens physiques et mentaux, on est capable de faire des choses incroyables. De se dépasser et, par exemple, de rouler au plus haut niveau, sur les plus beaux circuits du monde, en bagarre avec des pilotes de la trempe de Freddie, mais aussi des Doohan, Schwartz, Rainey, Abe, Kocinski ou encore Cadalora. Mais je sais aussi que l’air est rare tout là-haut et que les désillusions humaines sont aussi nombreuses que les blessures physiques. »
Oublier les bas, ne garder que les hauts
Encore aujourd’hui, alors même qu’il a roulé en catégorie reine des GPs motos, Bernard raconte et vit la moto comme vous et moi. C’est à dire avec les yeux émerveillés d’un jeune enfant. Car peu importe ce que la vie peut lui réserver, Bernard cherche toujours a positiver. Un exemple, la brouille avec son frère Marc. Pour lui qui attache tant d’importance à la famille, c’est une douleur qui reste. Mais quand il en parle, ce n’est pas avec de la tristesse. C’est avec la certitude que ça ira mieux demain et que les deux frangins Garcia seront bientôt à nouveau réunis pour faire partager leur passion à d’autres.
« J’en suis persuadé, la pratique de la moto sur circuit a un bel avenir devant elle, » dit le patron de 4GMoto.com. « Des facteurs comme la répression routière jouent bien sûr. Mais c’est surtout la réalisation, par ceux qui viennent pratiquer chez nous, du potentiel de progression qu’ils possèdent. Mon plaisir, accompagner des femmes et des hommes dans ce processus. Les voir redouter la piste en arrivant… et l’adorer en repartant. Les entendre parler des sensations uniques qu’ils ont trouvé chez 4GMoto.com, mais aussi du sentiment de sécurité accrue. Leur sécurité, car ils sentent qu’ils maîtrisent nettement mieux leurs machines. Ils repartent mieux armés pour affronter la route. »
Bernard a la passion communicative. Pas étonnant qu’ils soient de tout âge (de 17 à 67 ans en 2016), de tous horizons (de l’étudiant au chef d’entreprise) et de tout niveau (du débutant au pilote de course) à venir chez 4GMoto.com pour, avant toute chose, passer un bon moment à vivre ce que la pratique de la moto a de mieux à offrir. Le frisson de la puissance maîtrisée. Les hauts, sans les bas, en quelque sorte.
Stéphane Van Gelder
Ex reporter Grand Prix pour Moto Journal et l’Equipe