Fabio Quartararo comptait bien sur ce Grand Prix d’Espagne pour lancer enfin une saison pour le moment problématique. Mais après deux jours passés sur un tracé de Jerez qui lui a pourtant apporté d’énormes satisfactions dans sa jeune carrière, le Français doit se rendre à l’évidence : ça ne veut toujours pas rigoler.
Fabio Quartararo a connu une nouvelle dure journée en Moto3 au sein d’un team Leopard qui est aussi loin de ses prestations de l’an passé. Pour l’un et pour l’autre, le passage à la KTM se fait dans la douleur, cette même moto qui fait pourtant le bonheur de bien d’autres et qui équipe même le leader provisoire du championnat.
Alors ? Alors, contre mauvaise fortune, il faut faire bon cœur. Les choses auraient ainsi pu tourner au drame après la lourde chute dont a été victime le tricolore lors des essais libres du vendredi. Heureusement, il n‘a été diagnostiqué rien de grave, ce qui ne veut pas dire que l’incident a été anodin, moralement et physiquement.
Au terme des qualifications, Fabio prend la douzième place, ce qui le fait au moins quitter ce chiffre treize qui le colle depuis l’entame de cette saison : « cette journée a été vraiment difficile pour nous » commente le Français d’à présent 17 ans. « Surtout après la chute d’hier. Lors des qualifications, je n’étais pas à l’aise sur la moto et j’ai fait des erreurs. Je me suis aussi retrouvé dans le trafic. Nous avons des problèmes avec les pneus qu’il faut résoudre car nous avons besoin de plus d’adhérence. Nous glissons trop ».
Son équipier Mir est septième tandis que la pole-position a été réalisée avec pratiquement une seconde de mieux que son temps de référence par un Nicolo Bulega d’un an son cadet et qui débute dans la catégorie. Sur la première ligne on trouve son ancien équipier Navarro. Le monde des Grands Prix ne fait aucun cadeau.