Mis à part en Aragon où le week-end a été assez décevant, Alex Rins est en progression constante depuis Assen et son retour de blessure.
Son meilleur résultat de l’année est une huitième place obtenue à Misano après s’être élancé de la 20e position, une place qu’il occupe également au classement du championnat du monde, seulement 10 points derrière son célèbre coéquipier.
Comme les quatre Rookies MotoGP 2017, Alex Rins devra découvrir les trois circuits de la tournée Pacifique au guidon de sa GSX–RR, en commençant par Motegi où son meilleur résultat obtenu, une quatrième place, remonte déjà à 2012 en Moto3…
Pour rappel, le team Suzuki a effectué des essais privés après le Grand Prix d’Aragon, y testant plusieurs nouveautés techniques en plus de permettre à Alex Rins d’aligner des tours pour faire croître son kilométrage au guidon d’une MotoGP.
Alex Rins : « il est toujours agréable de se rendre au Japon. C’est la première des trois courses éloignées après les longs mois en Europe et il est intéressant de découvrir une culture si riche et différente. Cela nous donne la chance d’enrichir notre connaissance et d’apprécier différents modes de vie. Je suis très heureux de découvrir le circuit avec une MotoGP et cela sera plaisant de rencontrer toutes les personnes qui travaillent sur le projet MotoGP à l’usine. Nous allons maintenant aborder trois courses consécutives et il va être intéressant de vérifier comment tout fonctionne après le test tenu sur le circuit de Motorland après le Grand Prix Aragon. J’attends avec grande impatience les courses à venir et je pense que nous pouvons faire beaucoup mieux qu’à Aragon où la piste ne nous a pas bien convenu. J’aimerais marquer quelques points et j’essayerai de finir la saison de la meilleure façon possible. »
Outre ces propos issus du communiqué de presse Suzuki, Alex Rins s’est montré un peu plus prolixe dans une vidéo diffusée à titre personnel.
Comment abordes-tu ces trois courses de la tournée
outre-mer ?
« Je les aborde avec beaucoup d’envie et avec
beaucoup d’espoirs. Ce sont trois courses qui me plaisent beaucoup,
et qui se sont bien passées toutes les années où j’y suis allé. On
verra donc comment cela ira avec la MotoGP. »
Quel est ton rendez-vous préféré ? Et le plus compliqué ?
« Celui qui me plaît plus est Phillip Island.
C’est un circuit avec des courbes très rapides et chaque année où
j’y suis allé, je me suis très bien adapté à ce tracé. En ce qui
concerne le plus compliqué, je crois que, cette année, ce sera la
Malaisie, parce que c’est la dernière course des trois, et avec la
chaleur et l’humidité que nous trouvons toujours là-bas,
ce sera dur. »
As-tu fait une préparation spécifique pour la tournée ?
« Nous travaillons avec un peu plus de charge
qu’habituellement en salle de sport. Avec trois courses
consécutives, nous nous assurons ainsi quelques ‘réserves’
supplémentaires pour les trois rendez-vous. »
La nourriture des pays que vous visitez te plaît-elle ?
« La vérité est que je l’aime beaucoup. Par
exemple au Japon, les sushis me plaisent beaucoup et j’en
mange pas mal. En Australie, la nourriture est plus ou moins
similaire à celle de l’Europe. En revanche, en Malaisie, on subit
un peu plus. »
Que te rappelles-tu de ta première triplette en Moto3 ?
« Ce qui m’a le plus marqué, c’était les tracés
des circuits. La première année, quand je suis allé courir là-bas
le week-end, je n’en connaissais qu’une partie, parce que les
tracés sont très intéressants et, au final, tu as seulement quatre
entraînement et la course. »