Cette édition du Grand Prix d’Italie ne restera pas dans les mémoires de Suzuki et d’Andrea Iannone. Ce dernier retrouvait un tracé du Mugello sur lequel il a souvent évolué sous une bonne étoile. Victoires en Moto2 en 2010 et 2012, podiums en MotoGP avec la Ducati en 2015 et 2016, sans parler de la pole-position en 2015. Côté Suzuki, on se souvenait de la première ligne de Viñales l’an passé et de la sixième place finale. Mais cette année, c’est tout autre chose qu’ont vécu les bleus en GSX-RR.
Comme si, déjà, les soucis de mise au point de la machine ne suffisaient pas, Joe le Maniac se pointait en Toscane avec de gros problèmes intestinaux qui lui avaient fait perdre trois kilos en trois jours. La conjonction de tous ces écueils a posté l’équipier de Sylvain Guintoli à la seizième place sur la grille de départ. Pas de quoi pavoiser. Il restait la course pour se refaire.
Dès l’entame, on a cru au miracle. Iannone montrait un bon rythme qui le faisait remonter à la septième place. Puis la réalité a rattrapé tant le pilote italien que la moto japonaise : « les six ou sept premiers tours n’ont pas été trop mal car j’ai pu doubler des pilotes. J’ai pu me battre mais après dix tours, j’ai commencé à perdre du temps ».
Un ralentissement qui n’avait rien à voir avec son état de santé : « le pneu arrière a chuté en efficacité et la moto a changé complètement de comportement. Tout est devenu bien plus compliqué. Ce n’était pas simple de garder la situation sous contrôle ».
Il termine : « j’ai fait de mon mieux. Je ne suis pas heureux de cette dixième place. Par le passé, j’ai joué le podium sur le Mugello alors c’est difficile à digérer. Il nous faut maintenant travailler du mieux que l’on puisse faire pour les prochaines courses. L’an dernier, la Suzuki s’était classée cinquième à Barcelone. Ce n’est pas une année facile pour nous. Mais je donnerai le meilleur de moi-même pour être au plus près des leaders ».
Une saine intention qu’il serait bien vu de traduire sur le terrain. Car pour le moment, Iannone n’a marqué que 21 points en six courses avec une septième place en Argentine comme meilleur résultat. L’Italien est quatorzième au championnat.
#ItalianGP : Classement MotoGP
1. Andrea Dovizioso ITA Ducati Team (Desmosedici
GP17) 41m 32.126s
2. Maverick Viñales ESP Movistar Yamaha MotoGP
(YZR-M1) 41m 33.407s
3. Danilo Petrucci ITA Octo Pramac Racing
(Desmosedici GP17) 41m 34.460s
4. Valentino Rossi ITA Movistar Yamaha MotoGP
(YZR-M1) 41m 35.811s
5. Alvaro Bautista ESP Pull&Bear Aspar Team
(Desmosedici GP16) 41m 37.928s
6. Marc Marquez ESP Repsol Honda Team (RC213V) 41m
38.011s
7. Johann Zarco FRA Monster Yamaha Tech 3 (YZR-M1)*
41m 45.331s
8. Jorge Lorenzo ESP Ducati Team (Desmosedici GP17)
41m 46.519s
9. Michele Pirro ITA Ducati Team (Desmosedici GP17)
41m 47.006s
10. Andrea Iannone ITA Team Suzuki Ecstar (GSX-RR)
41m 47.628s
11. Tito Rabat ESP Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
(RC213V) 41m 54.130s
12. Scott Redding GBR Octo Pramac Racing (Desmosedici
GP16) 41m 57.078s
13. Jonas Folger GER Monster Yamaha Tech 3 (YZR-M1)*
42m 0.286s
14. Hector Barbera ESP Reale Avintia Racing
(Desmosedici GP16) 42m 2.802s
15. Jack Miller AUS Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
(RC213V) 42m 2.905s
16. Karel Abraham CZE Pull&Bear Aspar Team
(Desmosedici GP15) 42m 14.432s
17. Sylvain Guintoli FRA Team Suzuki Ecstar (GSX-RR)
42m 18.420s
18. Loris Baz FRA Reale Avintia Racing (Desmosedici
GP15) 42m 22.857s
19. Sam Lowes GBR Factory Aprilia Gresini (RS-GP)*
42m 22.866s
20. Bradley Smith GBR Red Bull KTM Factory Racing
(RC16) 42m 23.023s
Cal Crutchlow GBR LCR Honda (RC213V) DNF
Dani Pedrosa ESP Repsol Honda Team (RC213V) DNF
Aleix Espargaro ESP Factory Aprilia Gresini (RS-GP)
DNF
Pol Espargaro ESP Red Bull KTM Factory Racing (RC16)
DNF