pub

Après le deuxième tiers de la saison, Loris occupe la quinzième place du Championnat du Monde (sur 23 pilotes), 4 points derrière Aleix Espargaro et Jack Miller, et 6 devant Andrea Iannone, avec comme meilleure qualification la neuvième place en Argentine et comme meilleurs résultats en course la huitième place à Assen et la neuvième en France et en Autriche. Quel est son bilan d’ensemble ?

« Je suis content car c’est une bonne saison dans l’ensemble. Ça aurait pu parfois se passer mieux, mais je suis satisfait de ma première moitié de saison, même si mon bras m’a quand même handicapé sur certaines courses. Mais on a vu qu’on avait un bon potentiel. On a obtenu à peu près ce qu’on s’était fixé comme objectif de résultats. Mais ce n’est pas facile car il y a de plus en plus de motos officielles. On travaille calmement et pour le moment on a assez bien réussi. On a encore progressé sur le début de la deuxième partie de la saison. Donc c’est encourageant car nous gardons la même moto du début à la fin de l’année, alors que les autres machines continuent de progresser. Ça prouve qu’elle ne marche pas si mal et qu’il y a moyen de faire de bonnes choses avec.

Comment vois-tu les six Grands Prix qui restent, dont la tournée Japon-Australie-Malaisie ?

« Certains circuits devraient nous convenir un peu mieux que d’autres avec cette moto. Le Japon, qui ne m’a pas vraiment réussi les deux premières années où j’y suis allé, devrait convenir à ma moto. L’Australie est mon circuit préféré et je m’amuse toujours énormément là-bas. Sepang est un circuit où nous roulons beaucoup en hiver et où on va plutôt vite. Ça devrait bien se passer. On va essayer de terminer l’année comme ça s’est déroulé jusqu’à présent, de marquer des points à chaque fois et de rentrer dans les dix le plus souvent possible. Et pourquoi ne pas essayer d’aller chercher quelques pilotes devant au classement ?

Tu as déclaré que ta neuvième place en Autriche récompensait ta plus belle course en MotoGP. Pourtant tu avais terminé quatrième à Brno l’an dernier. Pourquoi préfères-tu la course autrichienne de cette année ?

« Parce que la course autrichienne s’est déroulée à 100% sur le sec. Il n’y a eu aucune chute devant, ni aucun évènement qui m’a aidé à gagner des places. On a roulé vite du début à la fin. Je ne termine qu’à 18 secondes du premier. C’est pour moi la plus belle course que j’ai faite.

Cette année le titre est extrêmement disputé. Qui vois-tu Champion du Monde ?

« En début d’année, j’étais le premier à parier sur Maverick Vinales. Depuis quelques courses, je vois Andrea Dovizioso très fort. Marc Marquez est revenu au niveau. Ça va être une très belle fin de saison. A l’heure actuelle, je vois Dovi comme le favori. Il a eu un déclic avec sa première victoire de cette année et il travaille très bien sur cette nouvelle moto.

Sachant que chez Avintia pour le moment à priori une seule moto est attribuée pour 2018, pour Tito Rabat, comment vois-tu l’année prochaine ?

« Je ne sais pas trop. On fait tout pour rester dans ce team. L’idée est de rester à cette place, avec une GP17 l’an prochain, pourquoi pas ? Eric Mahé travaille beaucoup là-dessus. Il n’y a rien de gagné car il y a beaucoup de pilotes sur la liste. Les résultats sportifs ne sont pas l’unique chose qui fait pencher la balance. J’espère qu’on en saura plus à Misano ou en Aragon et qu’on sera fixé. Je fais de mon mieux sur la piste pour garder ma place chez Avintia. J’espère que ça suffira.

Si le destin faisait que tu ne puisses pas continuer en MotoGP, préfèrerais-tu aller en mondial Superbike, en endurance, en British Superbike ou dans un autre Championnat ?

« Logiquement, l’option n°1 serait de retourner en Superbike. Ça reste un Championnat du Monde de vitesse avec un excellent niveau comme je l’ai toujours dit. Malheureusement peu de motos sont capables de gagner. Mais le règlement devrait changer d’ici un à deux ans. Ce serait l’option n°1. J’ai déjà fait de belles courses là-bas et ai obtenu de bons résultats, donc pourquoi pas ? Mais j’évite de trop y penser à l’heure actuelle. J’essaie de me dire que je vais rester en MotoGP, et on verra après. »

Photos © Reale Avintia Racing

Tous les articles sur les Pilotes : Loris Baz

Tous les articles sur les Teams : Avintia Racing