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Pour son premier Grand Prix en catégorie Moto2, Fabio s’est élancé depuis la dixième place sur la grille de départ, une petite déception due à la suppression de la séance qualificative. Treizième à l’issue du premier tour, il remontait en sixième position au dixième. S’ensuivait alors une belle bagarre avec Luca Marini, le demi-frère de Valentino Rossi, et « El Diablo » franchissait la ligne en septième position pour son premier GP en Moto2, à 13 secondes du vainqueur Franco Morbidelli, et avec le septième meilleur temps en course, à 0.7 du chrono le plus rapide de l’Italien.

Comment se sont passés tes essais ?

« Les essais se sont assez bien passés, mais je regrette que les qualifications n’aient pas pu avoir lieu parce que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Beaucoup de pilotes ont passé plus de pneus que moi au début en sachant que la qualif n’allait pas se faire. La météo prévoyait quatre jours de pluie, mais il n’y en a eu qu’un seul au final. Ça a joué en leur faveur, mais tant pis. La prochaine fois, ça se passera mieux.

Si avant la course, on t’avait proposé la septième place à l’arrivée que tu as finalement obtenue, aurais-tu été satisfait ?

« Oui, je suis quand même satisfait, c’est sûr. Il est dommage que j’ai pris un mauvais départ car sinon je pense que j’aurais pu être dans le top 5. Donc oui, je suis satisfait de ma septième place.

Comment s’est déroulé ton duel avec Luca Marini ?

« Ça s’est bien passé, mais il est dommage qu’à la fin il ait été plus malin que moi. Mais c’est sa deuxième année en tant que pilote permanent en GP Moto2, et, en comptant son année 2015 en CEV Moto2, il est beaucoup plus expérimenté que moi dans cette catégorie. Il me faut donc engranger de l’expérience, disputer de nombreuses courses, faire beaucoup d’essais, et petit à petit je vais acquérir un plus haut niveau.

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Tu as réalisé le septième temps au tour en course en 2’00.814, à 0.727 du meilleur chrono de Franco Morbidelli, alors que le deuxième rookie Francesco Bagnaia a fait le douzième temps à 0.860 et Jorge Navarro le dix-septième à 1.113. Est-ce un motif de satisfaction ?

« Non, pas vraiment. Après il est certain que sur un tour on peut aller vite, mais ce qui compte réellement, c’est le rythme de course. Je pense que par exemple Pecco Bagnaia aurait pu faire un tour plus rapide que le mien, mais ce qui compte, c’est le rythme, encore le rythme et toujours le rythme. Il m’en manquait un petit peu pour me battre devant, mais j’ai quand même réussi à avoir un meilleur rythme qu’eux en fin de course, donc c’est positif. Il va falloir améliorer encore ça, mais surtout d’abord prendre de bons départs.

Tes deux saisons en GP Moto3 ont été un peu décevantes, avec les dixième et treizième places finales. Ça n’a pas miné ta confiance, ni celle de ton nouveau team manager Sito Pons. Comment as-tu pu gérer sainement cette situation ?

« Mes deux années en Moto3 ont été les plus dures de ma carrière. En 2015, j’ai eu une grosse blessure à la cheville, donc j’ai été off pendant cinq à six courses. J’ai voulu rouler pendant certaines d’entre elles, mais c’était vraiment impossible. La saison 2016 a été la plus compliquée car j’ai eu énormément de problèmes avec le team. Mais bon, c’est déjà oublié et il faut que je me concentre sur l’année 2017, en ne pensant qu’à des choses positives.

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Remonter de la treizième place au premier tour à la sixième au dixième a été un bel exploit, mais le cinquième devant toi te précédait alors de 5.4. Comment penses-tu pouvoir améliorer tes départs (en tenant compte toutefois du fait qu’il s’agissait de ta première course en Moto2) ?

« Il va falloir que j’améliore mes départs petit à petit. Il faut que j’engrange de l’expérience. Dans le premier virage, j’étais seizième ou dix-septième, donc dans le premier tour j’ai passé plusieurs pilotes. J’ai remonté plus de dix places en dix tours. Il faut que j’améliore mes départs. Un des plus gros problèmes est qu’on n’a pas eu de qualif, mais c’est quand même positif.

Comment estimes-tu ton adaptation à la catégorie Moto2 ?

« Je l’estime assez bon. Ça a été un peu difficile au début. Jusqu’aux tests IRTA, je ne me suis pas senti super bien. Mais à partir de ce moment-là, j’ai commencé à ressentir que cette moto, c’était la mienne. Jusque-là c’était celle d’Alex Rins, puis c’est devenu ma moto et j’ai commencé vraiment à m’adapter. »

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