En tant que véritable star du MotoGP, Valentino Rossi ne cesse de susciter des interrogations sur son avenir après 2018, année durant laquelle il sera encore en contrat avec Yamaha.
Continuera-t-il à courir ? Prendra-t-il sa retraite et lancera-t-il son propre team MotoGP, afin de finaliser la pyramide qu’il a mise en place depuis le FIM CEV jusqu’en Moto2 ?
Toutes les hypothèses semblaient permises jusqu’à ce que Hervé Poncharal, que l’on ne présente plus mais dont on rappellera néanmoins la fonction de président de l’IRTA, n’explique dans une très intéressante interview à Crash.net que cette probabilité, concrètement, n’existe pas. Sauf à racheter un team déjà existant, ce dont le nonuple champion du monde a largement les moyens !
En a-t-il la volonté ? Seul l’avenir le dira…
Hervé Poncharal: « Ce que je peux vous
dire, et c’est très clair, ce sont que les six équipes
indépendantes, LCR, Pramac, Gresini, Tech3, Aspar et Avintia ont un
contrat jusqu’en 2021. Ce contrat indique que personne ne peut
participer à ce championnat en tant que nouvelle équipe.
Si quelqu’un veut se joindre, il doit soit acheter une équipe
existante, soit passer un accord avec une équipe existante … Rien
d’autre qu’une seconde moto à Lucio [Cecchinello, LCR] ne peut se
produire jusqu’à la fin de 2021.
Donc, il est impossible pour quelqu’un, disons VR, pour rejoindre
en 2019. Sauf si tout le monde s’accorde à accepter deux nouvelles
motos. Et cela ne se passera pas, parce que sinon vous
perdriez votre valeur. »
Une déclaration qui a le mérite d’expliquer une situation plus complexe que certaines phrases de Carmelo Ezpeleta laissaient entendre…
