S’il est un chiffre dont on parlera certainement dans ce Grand Prix d’Italie qui commencera dès demain vendredi, c’est bien celui de la vitesse de pointe. La longue et aussi bosselée ligne droite du tracé du Mugello qui a failli coûter cher à Pirro l’an dernier pousse en effet les MotoGP vers des records impressionnants en la matière. Le record officiel de vitesse maximale est de 356,5 km / h. Mais est-ce la garantie du succès sous le drapeau à damiers ?
Le record officiel de vitesse maximale en MotoGP au Mugello est en effet de 356,5 km / h. Il a été établi par Andrea Dovizioso sur sa Ducati lors de la course italienne de l’an dernier. Les Yamaha et autres Suzuki qui jouent aux avant-postes malgré une V-max bien inférieure aux Honda et autres Ducati doivent-elles pour autant se résoudre à jouer les figurantes dans cette sixième manche du championnat ? Chez Suzuki, on répond que nenni…
Certes, la GSX-RR sera à la traîne derrière des machines précitées en performance en ligne droite, et elle aura plus de mal à briser les 350 km / h. Mais elle a d’autres atouts dans son jeu à faire valoir : « le Mugello est probablement la piste la plus rapide du calendrier, ce qui signifie que vous avez besoin d’une bonne vitesse de pointe, d’un bon aérodynamisme et d’une bonne boîte de vitesses » a commenté le chef d’équipe de Joan Mir, Frankie Carchedi.
« En fait, la boîte de vitesses est l’une des choses les plus difficiles à configurer, car beaucoup de virages ne sont que sur le deuxième ou troisième rapport, mais il faut beaucoup d’accélération pour la longue ligne droite. Il y a des chicanes rapides et des virages qui se jettent les uns dans les autres, ce qui joue à notre avantage. Ainsi, bien que d’autres constructeurs aient une vitesse de pointe supérieure, il est important d’être fort tout au long du tour – et notre force réside dans d’autres domaines ».
La Suzuki, comme la Yamaha, seront donc à suivre ce week-end en Toscane…
