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Joan Mir est arrivé sur ses terres de Jerez pour retrouver une confiance qui commence à lui filer entre les doigts. Le débutant dans la catégorie n’est pas heureux de ses prestations au guidon d’une Suzuki officielle que son équipier Álex Rins a mené à la victoire à Austin. La GSX-RR est donc une bonne machine qui mérite d’être bien maniée. Le Champion du Monde Moto3 2017 comptait sur ce Grand Prix d’Espagne pour réaliser un résultat probant qui l’aurait mis comme sur une rampe de lancement pour la suite des événements. Raté.

Cible manquée en effet puisque la quatrième manche de la saison s’est soldée par un abandon sur chute. Douzième sur la grille de départ, troisième même lors du warmup, les choses ne se présentaient pourtant pas si mal. Seulement voilà : « je suis déçu que nous n’ayons pas terminé la course » a déclaré l’Espagnol à la fin de la course. « Ce week-end, j’avais un bon potentiel, mais malheureusement ce sont les courses. La sensation avec la moto semblait bonne et quand je me suis retrouvé dans le top dix, je me sentais plutôt bien. C’est vraiment dommage ».

Il termine en se projetant vers le Grand Prix de France, après avoir enregistré son second abandon en quatre courses : « Le Mans est une piste que j’aime bien et j’espère pouvoir faire une bonne course. Je veux obtenir un résultat que je sais pouvoir atteindre ».  Vainqueur dans la Sarthe en 2017 en Moto3 et troisième l’an dernier sur une Moto2, Joan Mir en pince effectivement pour le tracé du Bugatti.

Grand Prix d’Espagne Jerez MotoGP J3 : classement

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