Jack Miller est arrivé à Jerez auréolé de son podium pris à Austin. Un cap que l’Australien souhaitait être comme significatif, comme une rampe de lancement vers une autre partie de sa carrière, le montrant plus solide, si fiable qu’il mériterait de porter une combinaison rouge aux côtés de Dovizioso en 2020. Mais Petrucci, qui a cet uniforme, a gagné un sursis au vu du résultat en Espagne du pilote Pramac…
Dès l’entame à Jerez, l’équipier de Bagnaia a eu du mal. Qualifié seulement quinzième, l’Australien a tout de même cravaché pour être le poison d’un Rosi incapable de le passer pour s’en aller retrouver les hommes de tête. Le top 10 semblait envisageable, mais à la fin de la course, ses pneus ont crié grâce, entraînant une cascade d’événements qui l’ont privé du drapeau à damier.
Car Miller n’est du genre gestionnaire. Malgré ses difficultés, il a forcé, jusqu’à faire baisser sa côte de popularité auprès de certains pilotes… « Ce n’est jamais bon de courir pendant 23 tours et de ne pas finir. Tout s’est bien passé jusqu’au cinq derniers tours. Lorsque Crutchlow a eu des ennuis devant moi, je me suis dit que j’étais plus rapide que lui. J’ai essayé de passer et j’étais même devant » a déclaré le pilote Pramac Ducati.
Cependant, les problèmes ont commencé pour Miller : « depuis ce moment, j’ai eu beaucoup de perte d’adhérence et l’électronique a commencé à couper la puissance. Nous devons maintenant analyser les données. Je n’avais plus la même accélération ».
L’Australien a commenté l’accident avec l’Aprilia officielle : « Rossi, Nakagami et Aleix m’avaient doublé. Aleix est sorti un peu. J’ai essayé de garder la ligne et de la tirer à l’intérieur. Cela n’a pas bien fonctionné. C’est comme ça et une déception pour l’équipe. Je vais bien, mais je suis déçu. Nous reviendrons plus forts au Mans ».
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