En regardant le classement de ce vendredi passé à Jerez, on pourrait déceler comme une mauvaise surprise en constatant qu’aucune Suzuki ne figure dans le top 10. Álex Rins, sur la GSX-RR, est pourtant le dernier vainqueur en date d’un Grand Prix. Mais il pointe seulement douzième. Inquiétant ? Que l’on se rassure, lui, ne se fait aucun souci…
Andrea Dovizioso de chez Ducati a prévenu : ce premier jour du Grand Prix d’Espagne n’a été qu’un round d’observation. Dès la FP3 du samedi matin, les choses vont bouger. Une expertise que ne boude pas Álex Rins. Il déclare : « aux chronos combinés, nous sommes à la douzième place donc on n’est pas si loin. Demain, samedi, on va se concentrer sur le pneu soft arrière ».
Ces derniers n’ont donc pas été passés… « Non, on ne les a pas montés » confirme l’équipier d’un Joan Mir qui a chuté l’après-midi et qui se retrouve plus loin au classement. « On s’est d’abord concentré sur la dotation des pneus, et nous avons été quelques-uns dans ce cas ».
On rappellera que Michelin a amené de nouveaux produits en raison du nouvel enrobé du tracé de Jerez. Mais Rins n’est pas convaincu : « durant l’après-midi, les conditions étaient plus chaudes et il y a avait du vent. Avec la nouvelle gomme j’étais plus lent et s’il ne fait pas plus chaud, je ne les validerai pas. Le nouvel asphalte a une bonne adhérence. On utilise plus ou moins les mêmes réglages que l’an passé et lors des derniers tests ».
La sérénité semble donc être de mise, alors que tout reste à faire : « les attentes sont les mêmes pour moi et l’équipe. Nous sommes ici avec la même ambition et peut-être que les gens pensent que je vais gagner encore après ma victoire à Austin. C’est difficile, bien sûr, mais nous allons y travailler ».
Grand Prix d’Espagne Jerez MotoGP J1 : chronos