Danilo Petrucci se sait sur la sellette depuis le premier jour qu’il a signé son contrat officiel pour le team usine Ducati. Son bail n’est que pour cette saison et s’il veut qu’il soit renouvelé, il doit impérativement démontrer qu’il le mérite. Or, depuis l’entame de cette saison, si ses résultats ne sont pas mauvais, ils sont insuffisants pour assurer son poste aux côtés de Dovizioso. Face à la concurrence à la fois déclarée et réelle de Jack Miller, Petrux va devoir élever son niveau de jeu. Et dès ce week-end à Jerez…
Pour ça, il va devoir bien se qualifier et absolument trouver la solution à l’usure prématuré d’un pneu arrière qu’il surchauffe. Mais l’Italien est confiant : « le circuit de Jerez, du moins sur papier, convient mieux à mon style de pilotage que les trois précédents circuits déjà parcourus cette saison. Lors des essais hivernaux, j’étais très rapide, mais les conditions seront différentes » rappelle Petrux au sujet du nouvel enrobé déposé sur le tracé de Jerez.
Des températures plus élevées pourraient aussi jouer contre ses problèmes d’usure des pneus. « J’ai aussi pu me battre pour le podium l’année dernière », se souvient néanmoins le pilote de 28 ans, optimiste sur ce qui l’attend en Espagne. « Jusqu’à présent, nous avons pu conquérir des points importants pour le championnat et rester dans le top 5 du classement général », a-t-il déclaré. « Bien sûr, je veux continuer à progresser dans la course ».
En 2014, Petrucci a manqué le Grand Prix d’Espagne après s’être fracturé le poignet lors du warm-up. En 2015, il s’est qualifié onzième et a franchi la ligne d’arrivée douzième. Forfait en 2016 puisque convalescent d’une opération à la main, il a fini septième l’édition 2017 après s’être élance de la treizième position. L’an passé, il était parti huitième pour fini quatrième et meilleur pilote Ducati au terme d’une bataille perdue pour le podium contre Rossi et Iannone.