C’est rare, mais ça arrive : chacune des 2 wild cards autorisées dans chaque catégorie a été demandée et attribuée !
Quoi de plus normal, au cœur d’une région qui possède la moto dans ses gènes ?
MotoGP :
Michele Pirro : Venant tout juste de reprendre ses marques lors du récent test MotoGP/SBK sur le circuit Motoroland Aragon, Michele Pirro fait son retour en Grand Prix après avoir été victime d’une chute effrayante en bloquant sa roue avant à 350 km/h lors de la FP2 au Mugello.
Misano est une piste qui semble convenir au pilote d’essai
Ducati puisqu’il y avait terminé 5e l’année dernière et 7e en
2016.
Âgé de 32 ans, le Transalpin compte une unique victoire en Grand
Prix, à Valencia en Moto2 en 2011, une des 2 seules années vraiment
complètes qu’il a effectuées.
Stefan Bradl : Également pilote d’essai,
mais pour la HRC cette fois, Stefan Bradl a accompli 9 saisons
complètes au cours desquelles il a remporté 2 victoires en 125cc et
5 victoires en Moto2, ce qui lui a valu le titre de champion du
monde de la catégorie intermédiaire en 2011. Passé en MotoGP
l’année suivante, son meilleur résultat est une 2e place à Laguna
Seca en 2013.
Cette saison, le pilote allemand de 28 ans en est déjà à sa 3e wild
card, après avoir obtenu la 16e place en Allemagne et été impliqué
dans l’accrochage qui a éliminé Maverick Vinales dès le premier
tour du Grand prix de la République tchèque.
Moto2 :
Xavi Cardelus n’est plus à proprement parler une wild card mais plutôt ce que l’on appelle une entrée commerciale. En effet, le pilote andorran de 20 ans en est déjà à sa 7e apparition cette année au guidon de sa Kalex du team Stylobike, avec comme meilleur résultat deux 22e places arrachées à Jerez et au Mugello. Il est également pilote d’essais en MotoGP pour le team Reale Avintia.
A 32 ans, Sheridan Morais possède déjà une grosse carrière derrière lui. Le pilote d’Afrique du Sud a ainsi participé au Championnat du Monde Superbike, au Championnat du Monde Supersport, à la Coupe FIM Superstock 1000 et au Championnat du Monde Endurance FIM . En 2018, il hérite du siège de Kenan Sofuoglu au sein du Kawasaki Puccetti Racing Team en catégorie Supersport dont il occupe la 16e place au classement général. Question Grand Prix, l’homme de Johannesburg a fait sa première course cette année à Brno au guidon d’une Kalex du Willi Race Racing Team. Il s’y est classé 24e.
Moto3 :
Kevin Zannoni fêtera ses 18 ans samedi à
Misano. Le pilote italien est issu de la Red Bull MotoGP Rookies
Cup après avoir gravi les marches des différents championnats
italiens jusqu’à la catégorie Pré-Moto3. 15e de la formule de
promotion en 2016, le natif de Cesena s’est ensuite tourné vers le
championnat d’Italie Moto3, avec la particularité d’y piloter une
TM, pour aboutir cette année à la 23e place du championnat FIM CEV
Moto3, toujours avec le TM RACING FACTORY 3570 MTA .
C’est également avec cette moto italienne qu’il fera sa wild card
presque à domicile.
La TM avait été évoquée pour remplacer les Mahindra en championnat du monde. Cependant, pour s’opposer aux géants que sont Honda et KTM, la petite entreprise de Pesaro spécialisée dans le kart et le tout-terrain (avec en particulier Thomas Chareyre) manquait probablement d’envergure pour se lancer directement dans un tel défi et a préféré développer sa machine en championnat d’Italie puis en championnat FIM CEV sous la houlette d’Efren Vazquez. Sur la moto elle-même, nous ne savons pas grand-chose si ce n’est qu’elle est 100 % made in Italie : moteur, cadre, habillage, etc. Seules quelques photos sont disponibles sur Internet, sans aucune précision, et cela ne fait que renforcer notre intérêt…
Après des débuts en 2013 dans le championnat italien de vitesse SP, Yari Montella remporte le titre la saison suivante avant de faire le saut dans la catégorie Moto3. Il fait ensuite ses débuts dans le championnat FIM CEV Moto3, dont il occupe actuellement la 12e place pour sa 3e saison. Il pilote une Honda du team SIC58 Squadra Corse. Âgé de 18 ans, le pilote italien partagera donc le box de Tatsuki Suzuki et Niccolò Antonelli.
