Grand Prix de San Marino, Misano, Cal Crutchlow : « Rins ? Je n’ai jamais connu un pilote qui baissait les armes aussi vite ».

Lire les commentaires de Cal Crutchlow sur ses courses ou son environnement professionnel, ce n’est jamais une perte de temps. Les propos sont toujours très imagés et donnent une lumière particulière du milieu. Dernière sortie en date, sa prestation à Misano dimanche dernier, qui s’est terminée par un podium. Une course d’autant plus agréable que, pour en arriver là, il a notamment dépassé un pilote qui a refusé le combat : l’officiel Suzuki Alex Rins.

Pour peu, l’équipier de Iannone passerait pour un pleutre : « il était juste faible… Il m’a vu arriver, car je lui prenais entre trois et quatre dixièmes au tour. Il m’a ouvert la porte deux fois en deux virages pour me laisser passer. Puis finalement, il a freiné plus tôt, comme un signe pour me laisser passer je crois. Je n’ai jamais connu un pilote baisser ainsi aussi vite les armes ».

Il précise tout de même : « Rins a quand même fait une bonne course. Il a gardé sa position et il est resté avec moi quelques tours. C’était parfait. Et c’était un dépassement propre et facile ».

Une analyse que l’officiel Suzuki a tout de même complété : « je me suis donné à 100% durant toute la course. Du début à la fin. Lorsque Crutchlow m’a rattrapé et m’a doublé, j’ai espéré un moment rester avec lui, mais c’était compliqué car j’avais un souci d’adhérence avec le pneu avant. Je ne sais pas pourquoi, mais il a perdu de sa qualité très vite. J’avais déjà connu ça lors de la FP3 et de la FP4 ».

Il conclut sur Autosport : « j’ai donc décidé de finir la course sans rien tenter sur Cal ». Rins s’était élancé dixième et s’est retrouvé en lice pour le trio de tête dès le départ. Il était promis à une cinquième place avant que Lorenzo ne chute, ce qui l’a fait monter d’un rang. C’est sa troisième meilleure performance en MotoGP après la troisième place en Argentine et la seconde à Assen.