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Au cœur du paddock depuis des années, le directeur sportif de LCR Honda est revenu, comme après chaque Grand Prix, sur les principaux thèmes du week-end pour Motociclismo.


Bien évidemment, le moment fort du week-end a été la chute de Valentino Rossi après avoir mené presque la totalité de la course en tête. Comme beaucoup, le directeur sportif de LCR Honda, Óscar Haro, attribue ce regain d’énergie à la victoire de Viñales à Phillip Island : « Yamaha a fait un petit pas en avant et je suis content, car ils étaient vraiment loin. La course qu’a fait Maverick en Australie a touché l’ego de Valentino Rossi. Dès la première seconde il a souhaité être compétitif en Malaisie et il l’a été. Maverick a également été rapide mais en qualifications il a terminé derrière car il a encore du mal avec la pluie. Lorsque Valentino a vu Márquez pénalisé en troisième ligne il s’est dit : « je pars de la première ligne, j’ai un bon rythme, Márquez n’est que sixième… C’est mon tour, je dois mener la course et m’échapper. » Et c’est ce qu’il a fait, et sa course a été incroyable. On a vu le Valentino de la grande époque, mais Márquez l’a mis sous pression. Je ne sais pas s’il aurait tenu. Je pense que Marc serait revenu mais c’est dommage de ne pas avoir vu un immense final entre les deux. Je lui ai parlé lors de la célébration du titre de Bagnaia, et il était content car il est revenu aux avant-postes. A Valence il pourrait être fort, même si Márquez y est presque intouchable. C’est très bizarre de voir Valentino tomber, mais il faut dire qu’il avait derrière le requin qu’est Marc, et on sait ce qu’il en est entre eux. Il a commis une erreur qui n’est pas dans ses habitudes. »

L’autre événement était le retour de Jorge Lorenzo en piste après sa blessure. Le Majorquin n’a effectué que quelques tours en FP1 et FP2 et son forfait a été très commenté. Haro nous éclaire un peu à ce sujet : « Jorge Lorenzo est revenu de manière trop précipitée. J’ai discuté avec lui et il n’était pas là pour rouler, mais ici la politique entre aussi en jeu. Ducati a des millions de fans en Asie et Jorge devait rouler, aller jusqu’au bout et aviser. Ducati le savait et c’est pour cela qu’ils ont fait venir Pirro, mais Jorge a dû rouler en souffrant, il avait mal à la main et elle était très touchée. »

Enfin, au terme de ce week-end, il ne reste plus que le dernier Grand Prix de la saison à Valence, l’ultime de Dani Pedrosa qui mettra ainsi un terme à sa carrière. Proche du pilote Honda, Óscar Haro a une haute estime de son compatriote : « J’ai parlé avec le chef du marketing de chez Honda et je lui ai dit qu’ils devaient organiser quelque chose de spécial pour Dani Pedrosa, car ce n’est pas qu’un simple pilote. Il est à l’origine de la carrière de bon nombre de jeunes pilotes. C’est un garçon qui a toujours couru chez Honda, même petit, déjà, sa mini moto était aux couleurs de cette marque. Il n’est monté sur aucune autre moto au cours de sa carrière sportive. Il a apporté beaucoup d’informations et beaucoup d’affection, et il a participé au développement du motocyclisme en Espagne. »

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