Le pilote portugais a tout donné jusqu’au bout mais cela n’a malheureusement pas suffi. Comme en Moto3, il termine Vice-Champion du Monde et n’a pas démérité.
Même s’il est arrivé en Malaisie avec trente-six points de retard sur Francesco Bagnaia, Miguel Oliveira croyait toujours en ses chances de titre et souhaitait tout mettre en œuvre pour que celui-ci se joue lors de la dernière course de la saison dans deux semaines à Valence.
Il n’a pourtant pas eu la vie facile durant ce week-end en n’étant jamais vraiment très à l’aise. A l’inverse de Bagnaia qui a oscillé dans le top 5 à chacune des séances, Oliveira a été plus loin. D’abord onzième des FP1, il a ensuite terminé septième des FP2 et quatrième des FP3. Il s’est ensuite qualifié en septième position, mais juste derrière son rival qui s’est classé au sixième rang.
Bien qu’à une ligne d’écart, ils étaient à égalité au départ de l’avant-dernier Grand Prix de la saison en se trouvant dans la même zone. Le Portugais a réalisé un excellent départ et est parvenu à récupérer la seconde place dès le premier secteur. Il l’a ensuite reperdue mais l’a récupérée dans le septième tour et ne l’a plus lâchée. Il a tout donné pour tenter de rattraper Luca Marini et de le dépasser, mais il n’y est pas parvenu. Avec un Bagnaia bien accroché en troisième position, le pilote KTM n’a eu d’autre choix que de s’incliner face à lui pour le titre à l’arrivée.
Une nouvelle fois Vice-Champion du
Monde, comme en Moto3, Miguel Oliveira n’a pas démérité et a de
nouveau prouvé son talent cette année. Après avoir terminé
troisième du Championnat l’an dernier, il est monté d’un cran en
s’adjugeant la seconde place cette année. Même si la déception est
forcément grande, il n’a aucun regret à avoir et va désormais
tenter de terminer en beauté sa dernière course de la catégorie à
Valence : « Tout s’est très bien passé durant ce Grand Prix. Je
me suis senti bien dès le début, mais Pecco (Bagnaia) était
également fort. J’ai été en mesure de le doubler et de tenter de
rattraper Marini. Je n’ai finalement pas réussi à me rapprocher
suffisamment pour le dépasser. La course a été dure et
disputée.
Je suis très fier de tout ce que j’ai fait cette année : mon
pilotage, ma saison et ma persévérance, même si ce n’était
malheureusement pas assez pour battre Bagnaia. Il a été très fort
et nous avons tous les deux été très réguliers. Nous nous sommes
battus avec tout ce que nous avions, mon équipe a fait de
l’excellent travail et je me suis donné à 110%. De manière
générale, cette saison a été pleine d’émotions et nous souhaitons
terminer avec une victoire à Valence. »