Pour prendre leur décision d’annuler le Grand Prix de Grande-Bretagne 2018, les autorités concernées se sont appuyées sur les avis des pilotes MotoGP.
Apparemment, et sans doute avec raison, une grande majorité s’est prononcée pour l’annulation de la course, jugeant évidemment que de concourir sur cet asphalte britannique n’évacuant pas l’eau de pluie était trop dangereux.
Mais au moins deux d’entre eux se seraient bien vus tenter leur chance sur le (très) mouillé, et, parmi eux, Jack Miller qui se souvient que sa seule victoire en MotoGP a été acquise à Assen dans ces conditions.
Le pilote australien a donc longtemps espéré une amélioration des conditions de piste qui n’est jamais venue.
Jack Miller : « j’aurais attendu un peu plus longtemps avant d’annuler. C’est dommage pour moi de l’annuler si tôt. Mais les garçons se sont plaints de l’état de l’asphalte, alors je suis d’accord avec eux. Le drainage ne fonctionne pas, comme vous l’imaginez. Si le drainage fonctionnait correctement, nous aurions pu terminer toutes les courses comme prévu. Mais ici, l’asphalte n’est pas dans l’état qu’il faut. Maintenant, nous devons nous assurer que les choses changent pour l’année prochaine ».
Son chef d’équipe l’aurait-il laissé partir sur cette piste devenue dangereuse ? Comme beaucoup de team manager, Giacomo Guidotti se serait rangé à l’avis de son pilote, première personne concernée et suffisamment mature pour ne pas prendre de décision inconsidérée.
« Oui, Jack aurait piloté. Nous l’aurions permis. Pourquoi pas ? ».