Depuis la reprise après la pause estivale, Ducati a gagné les 2 manches du championnat du monde qui se sont déroulées en République Tchèque et en Autriche.
La question est donc de savoir si, à l’heure où les pilotes franchissent la Manche pour le troisième rendez-vous du mois d’août, une des GP 18 officielles montera encore une fois sur la plus haute marche du podium, complétant ainsi une série victorieuse sur le rapide et difficile circuit de Silverstone. Et si ce sera celle d’Andrea Dovizioso, vainqueur du Grand Prix de la République Tchèque et dernier vainqueur en titre du Grand Prix de Grande-Bretagne…
L’homme de Forli est monté sur le podium de Silverstone à quatre reprises, dont une spectaculaire victoire l’année dernière ainsi que deux deuxièmes places obtenues en 2010 et 2011 et une troisième place en 2015. Mais son plus coriace adversaire ce week-end sera peut-être son propre coéquipier, Jorge Lorenzo, dont les scores sur le tracé britannique sont également impressionnants, le pilote espagnol ayant remporté trois victoires en 2010, 2012 et 2013, alors qu’il a dû se contenter du 5e place, l’année dernière.
Avant de partir pour Silverstone, les deux pilotes du team Ducati ont participé à une journée d’essais le dimanche 19 août sur le circuit de Misano Adriatico, où ils ont principalement travaillé à la préparation du GP de San Marino qui aura lieu le 9 septembre. Ils y ont obtenu d’excellents résultats, confirmant ainsi que les Desmosedici GP18 sont maintenant dans une excellente forme.
Comme à son habitude, Andrea Dovizioso, qui vient de se faire déborder pour 1 point par son coéquipier au championnat du monde, reste toutefois calme et prudent…
Andrea Dovizioso (Ducati Team #04) – 4ème (129 points) : » Je crois que nous serons aussi très compétitifs à Silverstone. L’année dernière, nous avons gagné parce que j’ai pu courir avec une excellente stratégie, étant toujours dans la bonne position pour essayer de gagner, même si nous n’étions probablement pas les plus rapides sur la piste. Le circuit britannique est difficile pour de nombreuses raisons : l’usure des pneus, l’énergie requise, en particulier dans les avant-bras, les conditions météorologiques toujours changeantes, et il est donc impossible de prédire le résultat. De plus, il faut tenir compte de l’état de la piste et j’espère qu’avec la nouvelle surface, ils ont pu éliminer les bosses de l’année dernière ».