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La moto est une histoire de passion, de cœur et d’émotion. Jusqu’au plus haut niveau de la compétition. Ce dimanche, au Mans, dans la cadre d’un Grand Prix de France de Moto3, il y avait un homme sur le podium chargé de chagrin et de joie. Arón Canet était celui-là et voici pourquoi.

Cette troisième place, le pilote de la KTM du Max Racing Team est allé la chercher, jusqu’à l’arracher des mains de Toba qui a ensuite fait savoir qu’il avait peu goûté à l’assaut final de l’Espagnol. Mais Canet devait monter sur ce podium du Bugatti. Car ce dimanche concluait une semaine pas comme les autres. Tant pour lui que pour son patron.

Il explique ainsi au micro de GPOne : « À mes côtés, j’avais deux anges gardiens et c’est grâce à eux que je ne me suis pas retrouvé au sol » raconte le leader du championnat après son duel avec le Japonais qui a failli mal tourner. « Cette troisième place est dédiée à mon grand-père Alfonso. La dernière fois que je l’ai vu, c’était lundi, puis mardi, ils m’ont annoncé la nouvelle de sa disparition. La relation avec lui était merveilleuse, car nous avons passé beaucoup de temps ensemble et nous étions également à table pour le déjeuner. Avant d’aller à une compétition, il m’a toujours dit « Quitte la maison avec Dieu et tu reviendras avec Dieu ». Je savais qu’il était malade. Avant l’Argentine, il m’avait dit que s’il n’y arrivait pas, il serait toujours à mes côtés sur la moto ».

Mais il n’y avait pas que ça. Max Biaggi venait de perdre son père quelques heures avant la course : « je lui ai parlé hier, il m’a dit qu’avec une bonne course, j’honorerais leur mémoire. Il m’a également conseillé de rester calme dans les premiers tours de la course, puis d’attaquer en finale. Comme je l’ai dit aujourd’hui, j’ai couru avec deux anges gardiens et j’avais aussi une baguette magique ».

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