En en ce dimanche austral à Phillip Island, Valentino Rossi n’a pas atteint son objectif d’être le premier pilote à faire triompher Yamaha après une série de 25 courses consécutives sans victoire.
Parti de la 7e position sur la grille et après avoir effectué un début de course très incisif, le Docteur a connu une 2e partie de course plus difficile et à rallié l’arrivée à une relativement modeste 6e position malgré les retraits de Marc Márquez et Johann Zarco.
Le contraste, prononcé avec son coéquipier qui finit sur la première marche du podium, est attribué par le pilote Yamaha à un patinage excessif de son pneu arrière dur.
Explications…
« Les motos de Maverick et les miennes ne sont pas identiques. Le problème d’aujourd’hui, c’est que nous avons eu un peu trop de patinage à l’arrière à l’accélération. Maverick avait plus de motricité que nous, et il était en mesure de sortir plus vite des virages. Surtout dans les derniers virages, je patinais beaucoup, et je n’avais même pas la vitesse dans la ligne droite. Dommage car j’espérais faire mieux. J’ai aussi perdu beaucoup de points au championnat. Comparé à Maverick, nous n’avons pas changé le pneu sur la grille, et en y étant resté pendant un quart d’heure, j’ai peut-être perdu un peu d’adhérence. Peut-être que c’est devenu un peu plus dur, juste à gauche, car dans le tour de reconnaissance, j’ai commencé à glisser à gauche. Je ne m’attendais pas parce que ce matin, avec le dur, j’avais plus de grip.De plus, Maverick a très bien piloté ici tout le week-end. Il y a eu un moment où j’ai réussi à être deuxième. J’ai essayé d’attaquer pour rattraper Maverick, qui était très bon aujourd’hui, mais j’e glissais trop et, malheureusement, dans les derniers tours, j’ai dû ralentir. Nous avons tout essayé, nous visions une place sur le podium, nous attendions davantage après la septième place sur la grille. Hier, je me sentais déjà à l’aise hier avec le pneu arrière dur, alors que le pneu avant moyen m’inquiétait davantage, déjà durant le warm-up. Mais ce matin, j’avais l’impression de trop glisser de l’arrière ».
Le pneu arrière aurait-il pu être défectueux ?
« Difficile à dire. Quand je suis parti sur la grille de départ, j’étais bien, mais quand j’ai commencé le tour de chauffe, tout semblait un peu étrange, comme si le pneu arrière était soudainement devenu plus dur qu’il ne l’avait été auparavant. J’ai été inquiet dès le début car j’avais beaucoup de patinage. Dans la dernière partie de la course, c’est devenu de plus en plus difficile. Nous avons travaillé dur ce week-end pour avoir un arrière souple afin de ne pas trop stresser le pneu. En fait, le patinage est très similaire à celui de Maverick, mais en réalité, il continue à avoir de la motricité, dans le sens où il accélère, alors que je perds plus de temps. Nous devons comprendre pourquoi et voir si nous pouvons nous améliorer dans la prochaine fois ».
L’Italien conclut…
« Yamaha n’avait pas gagné depuis près d’un an et demi maintenant, alors je suis heureux de cette victoire, c’est positif. Mais nous ne devons pas cesser de travailler maintenant. De mon point de vue, je ne peux que dire qu’il faut beaucoup trop de temps avant que nous découvrions pourquoi nous ne pouvons plus gagner. Nous devons trouver quoi faire pour 2019. J’ai mis beaucoup de pression sur les ingénieurs japonais, depuis déjà longtemps. Mais je ne sais pas quelles nouvelles choses nous attendent lors des premiers essais hivernaux le 20 novembre à Valence. Je suis curieux ».
Classement Grand Prix MotoGP d’Australie à Phillip Island :
Crédit photos et classement: MotoGP.com