Après une semaine de pause, l’équipe QJMotor Gresini Moto2 est de retour sur le circuit de Misano, avec un effectif gonflé. En plus de Manuel Gonzalez, quatrième lors de la première épreuve disputée sur le Marco Simoncelli, et d’Albert Arenas, au premier tour, Matteo Ferrari fera partie du line-up de l’équipe pour ce week-end de compétition à domicile en tant que Wildcard.
Un choix stratégique, qui complique néanmoins la tâche de l’équipe avant qui n’aura pas une seconde à perdre en quittant l’Italien pour se rendre en Indonésie. Alors que les hommes de chaque structure engagée en Moto2 s’apprêtent à vivre une période intentent, Gonzalez explique avoir insisté sur une préparation physique plus importante qu’à la normale, pour éviter d’éventuelles blessures liées à la fatigue, dont la gestion sera déterminante entre Misano et Motegi.
« Nous sommes de retour sur le circuit de Misano après une semaine de pause qui m’a permis de me préparer au mieux ce week-end, confie l’Espagnol. Grâce à l’expérience acquise à Misano 1, nous savons où nous devons travailler pour être encore plus compétitifs. Je me suis préparé au mieux physiquement en vue de la tournée asiatique, car dans les courses asiatiques, il sera essentiel d’être au top de sa forme. »
L’Ibère se dit néanmoins confiant : son style de pilotage et sa résistance à la chaleur pourraient être un avantage par rapport à ses concurrents à Mandalika.
« Il reste encore beaucoup de courses et notre objectif est plus proche que jamais ! L’Indonésie sera la première étape et j’ai hâte d’y être : j’ai toujours réalisé de bonnes courses et le circuit correspond très bien à mon style de conduite. Les conditions seront très différentes de celles auxquelles nous avons fait face en Europe, mais nous sommes plus que prêts à y faire face. Ensuite, il y aura le Japon, mais il est encore trop tôt pour parler de cette manche » ajoute Gonzalez.
Son voisin de garage, Albert Arenas, qui connaît actuellement des courses difficiles, partage le même avis que Manuel Gonzalez en ce qui concerne la préparation physique accrue nécessaire pour s’acclimater aux courses en Asie, mais compte pour sa part sur le Grand Prix du Japon pour retrouver une certaine confiance au guidon de sa Moto2.
« Il fera certainement très chaud et nous devrons nous adapter aux conditions de la piste, mais il sera essentiel de commencer avec autant d’énergie que possible, pour continuer de manière à performer sur toutes les courses en dehors de l’Europe. J’aime beaucoup le Japon en général, cette année j’y suis déjà allé à l’occasion des 8 heures de Suzuka, mais maintenant nous allons à Motegi, un circuit que j’aime beaucoup et où j’espère tirer le meilleur parti pour obtenir un bon résultat » conclut Albert Arenas.
Le facteur soulevé par ces deux pilotes sera naturellement tout aussi déterminant en MotoGP, où un tel enchaînement se traduit par le double du nombre d’épreuves à disputer en un week-end, avec la course Sprint.