Après les divers reports liés à l’expansion du coronavirus, la manche du championnat de France FSBK, qui doit se tenir sur le circuit Bugatti du Mans le week-end du 29 mars, se retrouve maintenant en première ligne du calendrier…
Jusqu’à présent, aucune nouvelle n’a été donnée à son sujet, mais vu le climat de plus en plus sombre qui règne actuellement sur notre planète, on pourrait avoir toutes les raisons de considérer que cette épreuve sera également au moins reportée.
Cependant, tout un faisceau d’indices nous laisse penser que la Fédération Française de Motocyclisme, à l’image de Dorna Sports pour les Grands Prix, a décidé de faire le maximum, et en l’occurrence d’essayer que cette manche du FSBK se déroule, quitte à ce que ce soit à huis clos.
D’après plusieurs de nos sources, un dossier aurait été monté en ce sens avec les organisateurs pour être présenté à la préfecture.
Nous sommes bien d’accord que les courses de motos sont loin d’être la préoccupation majeure au vu de ce qui se passe actuellement dans le monde, mais tenter d’enrayer la succession de mauvaises nouvelles par quelque chose qui, si cela était accepté, apparaîtrait comme un premier élément positif, ne peut qu’être salué !
L’affaire est donc à suivre dans les jours qui viennent…
Que cela aboutisse ou pas, certains se poseront la question de savoir s’il pourrait également s’agir d’un test en vue du Grand Prix de France, pour le moment toujours programmé le week-end du 17 mai.
Hélas ou pas, la problématique n’est pas du tout la même, ni en ce qui concerne les frais d’organisation, ni en ce qui concerne les rentrées financières.
Une manche du FSBK coûte infiniment moins cher à organiser que le Grand Prix de France mais rapporte également infiniment moins d’argent (au mieux quelques milliers de spectateurs en FSBK contre 200 000 pour le Grand Prix).
Dès lors, si, à la limite, une manche du FSBK pourrait avoir lieu à huis clos grâce à quelques aides raisonnables, cela semble très peu plausible pour un Grand Prix, même avec des équipes réduites à leur minimum, sauf dans certains pays fortunés et en quête d’image qui pourraient prendre en charge financièrement ce que ni le promoteur sans public, ni Dorna Sports, ne pourraient assurer.
Ce n’est évidemment pas le cas de la France, surtout en ce moment.
On peut donc à priori exclure cette hypothèse, et nous ne parlons même pas du cas des Italiens actuellement confinés chez eux: repoussé ou pas, le Grand Prix de France devrait donc avoir lieu avec son public.
Lundi et mardi dernier, un roulage a eu lieu à Nogaro en préparation du Championnat de France, et nous reviendrons sur le sujet très prochainement.
