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Ce week-end, Valentin Debise participe en catégorie Supersport au championnat de France FSBK qui se tient sur le circuit parisien de Carole.

Mais pourquoi donc un pilote de mondial vient-il se confronter aux pilotes nationaux en ce mois d’août, alors qu’il pourrait tout simplement profiter des plages du sud de la France ?

Nous lui avons posé la question…

Valentin Debise, tu participes au FSBK à Carole ce week-end. Pourquoi ?
« La première raison, c’est que j’ai toujours trouvé que, comme faisaient les mecs à l’époque qui courraient en championnat du monde, c’est normal de faire au moins une course dans leur championnat national respectif pour voilà pour montrer la voie aux autres, pour que les pilotes nationaux puissent établir leur niveau par rapport à quelqu’un qui fait le Mondial, et d’autant plus que nous on a une trêve. Donc ça me permet aussi de garder le rythme pendant la trêve et de faire une course. C’est toujours bon de prendre des départs, d’avoir le stress de la course et de gérer un week-end. Deuxièmement, c’est sûr que moi j’ai la chance d’avoir ma moto d’entraînement à disposition, et au vu de de l’aide que la Fédération apporte à mon team, mais aussi aux jeunes pour faire des wild cards, je trouve ça aussi sympa de venir faire la course pour les remercier. » 

Alors, c’est d’autant plus à ton honneur qu’à l’époque, effectivement, où les pilotes internationaux allaient courir dans les courses nationales, c’était surtout pour ramasser des primes de départ, ce qu’il n’y a plu aujourd’hui. Cette parenthèse mise à part, tu vas donc courir avec ta moto personnelle. Mais dans quelle catégorie ?
« En Supersport. Effectivement, c’est vrai qu’il n’y a plus de primes, et c’est un point que j’ai soulevé, dans le sens où aujourd’hui je trouve ça vraiment super que des mecs qui font le Mondial viennent dans les championnats nationaux, que ce soit les Espagnols, les Français et cetera. Mais oui, il n’y a plus de primes et ça pourrait être intéressant de mettre en place des primes pour les pilotes qui courent en Mondial et qui viennent courir dans les championnats nationaux. Peut-être que ça pousserait les autres mecs, comme Mahias, Baz et cetera. Bon, Quartararo et Zarco, je ne pense pas que ça les intéresse mais au moins les mecs qui font les championnats avec des motos de série, comme le Supersport, pour venir faire une pige quoi. » 

Loris l’a fait en allant rouler en Allemagne pour son team, dernièrement…
« Oui, mais pas en championnat de France. »

C’est vrai. Bon, alors ta moto en 600, mais dans quelle structure cette fois ? En privé comme  l’an dernier ou l’année d’avant ?
« J’ai sympathisé depuis quelques années avec le team GPY24, donc les 2 propriétaires du team, je les connais depuis quelques temps et ils ont lancé le team l’année dernière. Eux, leur but, c’était de lancer un jeune pilote. Du coup, ils font rouler Samuel Biron. C’est un gamin que j’avais un peu aidé l’année dernière, je l’avais rapproché de ma structure pour lui donner les conseils techniques, et du coup cette année il est avec cette équipe. Et donc en allant sur les courses et sur les différents traitements où on est ensemble, l’équipe m’a proposé de faire une course avec eux. Du coup, ça a tout de suite matché parce que je leur ai dit que je comptais en faire une. A la base, je voulais faire Pau-Arnos mais le problème était qu’on avait une course en même temps. La course qui tombait bien par rapport à mon calendrier, c’était Carole, et vu qu’on ajoute une moto à l’équipe, je vais prendre le mécano que j’avais l’année dernière avec mo,i et après j’utilise la structure à 100%, par contre avec ma moto d’entraînement. Donc voilà, en entre tout, on a réussi à assembler tout ce qu’il faut pour faire une course dans de bonnes conditions. » 

Très bien, alors on essaiera de passer te voir. Dernière petite question, est-ce que ta participation peut influer sur le déroulement du championnat ?
« Franchement, ce n’est pas quelque chose où  je me suis posé la question. Après, s’ils ne veulent pas que je marque de points, je n’en marquerai pas. Bon, je sais pas, je m’en fous un peu quoi. »

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