Le Red Bull Ring, à Spielberg, hébergera la 10e manche du championnat du monde MotoGP 2016 du 12 au 14 août. Le nouveau circuit, dessiné par Hermann Tilke, est caractérisé par ses courtes lignes droites (la plus longue mesure 626 mètres), ses virages serrés et son dénivelé; on y atteint des pentes de 12°.
Selon les techniciens de Brembo, qui fournissent la totalité du plateau MotoGP, le Red Bull Ring est considéré comme exigeant pour les freins; Sur une échelle de 1 à 5, il est en effet classé 4, comme Brno, Jerez et Aragon.
Freinage durant le GP
Sur les 9 virages, 7 nécessitent un freinage, dont 5 à droite, ce qui explique que les pilotes MotoGP passeront plus de 12 minutes à freiner durant la course. La première partie de la piste est très rapide, avec trois passages à plus de 290km/h, alors que la seconde est sensiblement plus lente, avec des décélérations qui passent en moyenne de 1,5 à 1,17 G.
Aucun freinage n’est particulièrement exigeant en lui-même mais c’est leur succession rapprochée qui sollicite les motos.
Au virage #2 (Remus), les pilotes ralentissent de 240km/h en passant de 304 km/h à 64 km/h en 5.2 secondes en seulement 250 mètres. Les disques montent alors à 600° et n’ont pas vraiment le temps de refroidir avant le virage #3 (Rauch) où les motos passent de 295 km/h à 84 km/h en 5 secondes.
Le plus fort freinage a lieu au premier virage (Castrol Edge) où une pression de 11,4 bars est nécessaire pour passer de 302 km/h à 97 km/h en 210 mètres.
En résumant les données Brembo, aucun freinage incroyable n’est à prévoir en Autriche mais leur succession entrecoupée de courtes lignes droites en fait plutôt un circuit On/Off qui nécessite donc une bonne stabilité au freinage, mais aussi une bonne accélération en sortie de virage.
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