Six victoires en neuf courses, 34 points d’avance sur son rival le plus proche et un titre Moto2 se rapprochant avant un passage en MotoGP, incontestablement, cette première demi-saison Moto2 est placé sous le signe de Franco Morbidelli.
Interviewé par le Corriere dello Sport, le pilote Marc VDS a évoqué sa saison ainsi que ses liens très serrés avec Valentino Rossi.
Au sujet de la première, tout semble rouler sur des roulettes…
Franco Morbidelli : « Personne ne s’attendait à autant. la réalité, cependant, est si belle que cela semble être un rêve. Les pressions ? Normalement, je suis serein. Quand je suis à la maison, je suis calme, et quand je suis sur les courses, je fais mon travail au maximum. Je n’ai pas de pression. »
Quant au second, il s’avère être beaucoup plus proche que ce que l’on pouvait penser, en tant que patron de la VR46 Riders Academy…
Franco Morbidelli : « Je suis flatté d’être considéré comme l’héritier de Vale, C’est une chose agréable à entendre. Mais c’est un mensonge, car il n’y a qu’un Vale . Et il n’y en aura pas d’autre. Bien sûr, il n’est pas éternel. Un jour, il s’arrêtera, et il y aura des pilotes qui prendront sa place, mais je ne crois pas avec la même grandeur. C’est une exception dans le sport, dans la vie. Je le vois presque tous les jours, il est toujours aussi content que moi, si pas davantage encore. Et le voir ainsi content pour moi me rend encore plus content. Il me donne des conseils et il m’encourage à m’améliorer, c’est toujours un ami prêt à te donner la main. »
De son côté, Valentino Rossi avait aussi évoqué
son pilote : « Je connais Franco depuis déjà un bon
moment. Cela remonte maintenant à sept ou huit ans.
Je crois qu’il est l’un de nos premiers pilotes à l’académie. Il
vient de Rome. Plus exactement, son père est romain et sa mère
brésilienne et c’est son père, ancien pilote moto, qui a rencontré
le mien pour lui parler de son fils. Ils s’étaient installés à
Tavullia et ils étudiaient les opportunités pour la carrière. Mon
père m’en a parlé, et voilà. On s’est entraînés
ensembles avec Marco Simoncelli à l’époque et c’est à partir de ce
moment-là qu’on s’est lié d’amitié. J’en suis convaincu :
Franco a un réel potentiel et du talent. Il peut faire beaucoup et
accomplir des résultats de tout premier ordre. Lors de cette saison
en Moto2, il a déjà démontré toutes ses capacités. Lorsque je
m’entraîne avec lui, il me cause toujours des soucis. Je pense donc
que lorsqu’il sera en MotoGP, il sera un problème pour tous ses
adversaires sur la piste. »
Quant à son passage en MotoGP…
« C’est un aboutissement pour Franco, avant tout. Mais nous sommes aussi heureux de voir pour la première fois un pilote de notre académie accéder au MotoGP. Nous en sommes fiers et nous sommes fiers de lui. Il faut garder toute son attention sur les prochaines courses. Elles sont bien plus importantes que ce qui pourraient se passer durant les prochaines années. »