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Entre les 24 heures Moto et le Bol d’Or, il y a eu comme un malentendu qui, sans la réactivité des acteurs majeurs des deux parties aurait pu tourner à l’incident diplomatique. Mais côté Bol d’Or, on a apaisé les choses et c’est maintenant au tour du président de l’Automobile Club de l’Ouest, Pierre Fillon, de clarifier une situation qu’il faut placer dans un contexte général délicat : celui du travail mené avec tous les organisateurs et acteurs du sport pour limiter les effets de la crise due à la pandémie de coronavirus.

Dans une large interview embrassant tous ses domaines de compétence, le président de l’Automobile Club de l’Ouest, Pierre Fillon s’est arrêté sur le débat qui a eu cours avec les organisateurs du Bol d’Or au sujet des reports de dates. En insistant notamment sur cet impératif en ces temps compliqués : « il faut se rendre compte que ce nouveau calendrier concerne tous les événements sportifs, culturels, institutionnels en France et à l’international, sur une période de 3 mois pour les reprogrammer. Cela fait donc le sujet de nombreuses réunions car entre organisateurs, nous devons faire preuve de solidarité. »

La mise au point faite, il précise : « très clairement, avec les organisateurs du Bol d’Or et les fédérations, nous avons mené plusieurs échanges par téléphone, nous nous sommes rencontrés à Paris aussi lors d’une réunion. Nous avons envisagé en toute transparence différents scenarii. Dans un premier temps, l’option début septembre n’était pas optimale pour le Bol d’Or. Finalement la reprogrammation fin août laisse plus de lest aux organisateurs du Bol d’Or qui nous l’ont confirmé lors de nos échanges. Les 24 Heures Motos ponctueront la saison 2019-2020 et trois semaines après se déroulera le Bol d’Or. »

« Il est certain que nous nous retrouvons tous dans une situation extraordinaire, et chacun y met du sien » martèle Pierre Fillon qui ne manque pas non plus de signaler la montée en première ligne de ses troupes dans le quotidien de la lutte contre le coronavirus : « nous nous sommes mis à disposition de la préfecture pour toute aide à envisager. Le préfet sait qu’il peut nous solliciter dans la mesure des besoins. »

« D’autre part, nous avons transféré bien normalement tout le matériel médical de réanimation dont nous disposons au circuit, au centre hospitalier du Mans. Il s’agit d’appareils respiratoires, de matériel de monitoring… Tout matériel supplémentaire n’est pas de trop pour eux. Cela nous parait évident de pouvoir soulager les efforts des services médicaux. Nos équipes médicales, qui œuvrent d’ordinaire sur le circuit, se battent aujourd’hui dans leurs établissements respectifs. Je pense à eux et tiens à souligner leur sérieux, leur implication sans faille. »