Après une place de vice-champion du monde en 125cc en 2010 derrière Marc Márquez, un titre mondial en 2011, 16 victoires, 39 podiums en 162 Grands Prix, dont quelques duels d’anthologie contre Johann Zarco, Nico Terol avait déjà tourné la page des Grands Prix en 2014 pour tâter du Superbike (Althea Racing avec une Ducati), du Supersport (MV Agusta Reparto Corse), de la MotoE (Aspar) et de l’endurance (VRD Igol Experiences), tout en prenant en charge la formation des jeunes talents du team Aspar.
Âgé de 33 ans, l’Espagnol conserve cette dernière activité qui l’a fait travailler avec Albert Arenas, Izan Guevara, David Alonso, Iván Ortolá et dernièrement Daniel Holgado, mais, selon le célèbre site ibérique Motociclismo, se voit contraint d’arrêter la compétition pour des raisons physiques. En effet, le Valencien aurait annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il ne continuerait pas à disputer le Championnat du monde d’endurance en 2022 et se concentrerait uniquement sur son travail d’entraîneur des jeunes pilotes de l’équipe Aspar.
Cette décision serait le fruit de problèmes de vomissement rencontrés lors des 24 Heures Motos, suivis d’une vive douleur faisant tout d’abord croire à une appendicite jusqu’à ce que des tests confirment une infection sanguine que l’on pense liée au stress.
« Je quitte définitivement la compétition. Je suis très reconnaissant à VRD Igol Experiences pour ces deux merveilleuses années, ils m’ont toujours soutenu dans chaque décision » a été le l’éphémère message de celui que l’on attendait de nouveau aux côtés de l’Allemand Florian Alt et du Sud-Africain Steven Odendaal, sur la Yamaha #333 de la structure française basée à Moulins.
Si cela se confirme, nous souhaitons une très belle deuxième carrière à celui dont, reconnaissons-le, nous avons parfois maudit la puissance de son Aprilia #18…
