Comme à son habitude, le paddock de la compétition de vitesse bruisse de rumeurs, dont la plupart nous reviennent naturellement aux oreilles…

Nous en occultons la majorité, soit pour clause de confidentialité, soit faute d’éléments nous permettant de penser qu’il s’agit d’autre chose que de rumeurs, mais il arrive aussi que plusieurs éléments à priori diffus se recoupent et, à ce moment là, nous vous en faisons part, avec le conditionnel de rigueur.


La dernière concerne Spa-Francorchamps, lieu de la prochaine épreuve du championnat du monde d’endurance FIM EWC qui se tiendra du 16 au 18 juin.

Depuis les 24 Heures Motos au Mans circule le bruit que l’épreuve belge pourrait carrément être scindée en deux !

En cause, un éclairage coûteux et difficile à rendre efficace (on l’a déjà vu l’année dernière avec des projecteurs temporaires installés dans les bacs à gravier et éclairant surtout lesdits bacs à gravier des dires même des pilotes), mais aussi des voisins qui apprécieraient de dormir la nuit…

L’idée pour le moment évoquée serait donc de couper et de raccourcir la course initialement prévue de 24 heures en deux manches, avec une première partie de 15 heures à 23 heures le samedi, puis une seconde de 7 heures à 15 heures le dimanche. Nous aurions donc là deux courses de 8 heures, soit une première en Endurance, avec les modifications réglementaires que cela engendrerait…

Mais au-delà de ce qu’on devrait alors appeler les 8+8 Heures de Spa-Francorchamps si cela se vérifiait, le circuit belge semble par ailleurs actuellement au cœur d’une actualité intense.

Son contrat avec la F1 s’arrête cette année après le GP qui aura lieu le 30 juillet, et pour le futur, le tracé belge subit la forte concurrence de l’Afrique du Sud. Le verdict devrait tomber à la fin du mois.
Fin du Grand Prix de Belgique ou alternance avec un autre GP, comme cela avait été évoqué (en vain) pour la France, toujours est-il que le ciel wallon n’est pas sans nuages malgré les travaux entrepris ces derniers temps pour développer les infrastructures du tracé belge.

Or, dans ce contexte incertain, on ne peut oublier l’arrivée de Claude Michy, promoteur du Grand Prix de France MotoGP, dans l’organisation des 24 Heures de Spa.

Une arrivée qui, conjointement aux incertitudes que semble connaître l’épreuve et le circuit en général, pourrait bien se transformer à terme en la renaissance du Grand Prix de Belgique MotoGP sur le « plus beau circuit du monde » avec l’aide des institutions.
Pour rappel, le dernier Grand Prix de Belgique moto remonte à 1990, remporté en 500 cc par Wayne Rainey sur sa Yamaha et par John Kocinski en 250cc.

Simples élucubrations de paddock ou fumée annonciatrice du feu wallon, on verra bien, mais la renaissance d’une épreuve mythique dans un lieu qui ne l’est pas moins serait sans doute très loin de déplaire aux passionnés francophones, surtout managée par PHA, la structure du toujours imaginatif et très aguerri Claude Michy