Le pilote australien Anthony West avait été sanctionné pour dopage en 2012 alors qu’il courait en Championnat du Monde Moto2 pour le QMMF Racing Team. Il fut de nouveau détecté positif en juillet 2018 quand il roulait en Championnat du Monde Supersport à Misano pour son équipe EAB antwest Racing.
Après une deuxième suspension, il s’en alla disputer le Championnat du Brésil pour Kawasaki. Quand l’importateur Kawa brésilien découvrit que West ne pouvait pas légalement courir, faute de licence, il mit fin à son contrat.
West décida donc de mettre un point final à sa carrière de pilote, tout en publiant sur sa page, daté du 5 juillet, un texte particulièrement insultant pour la Fédération internationale.
La FIM n’a pas apprécié de se faire critiquer de cette manière, surtout par un pilote ayant été sanctionné deux fois pour dopage.
Voici donc ici la réponse de la FIM :
West : La FIM réfute complètement les accusations fausses et injustifiées.
La FIM est au courant des récents commentaires désagréables et inexacts formulés par Anthony West sur les médias sociaux.
La FIM réfute complètement les accusations fausses et injustifiées.
Les faits sont qu’Anthony West a été contrôlé positif à la cocaïne lors de la manifestation du Championnat du Monde FIM Supersport à Misano le 8 juillet 2018.
C’était la deuxième fois qu’il était testé positif pour une substance interdite lors d’une manifestation du Championnat du Monde FIM. La précédente occasion était pour un stimulant interdit.
La FIM a la responsabilité claire de la santé et de la sécurité de tous les pilotes lors de nos événements et de garantir l’équité pour tous dans notre sport ainsi que de défendre la réputation de notre sport en tant que sport sain grâce à notre programme antidopage et à son respect du règlement avec toutes les autres fédérations sportives internationales.
Il a été constaté lors d’une audience que M. West avait enfreint ces règles et il a été suspendu du sport pour une période de deux ans.
Malgré cela, il a choisi de l’ignorer et de rompre sa suspension en continuant de participer au championnat au Brésil.
Cela va à l’encontre des règles de l’Agence mondiale antidopage ainsi que des règles antidopage de la FIM.
La FIM a agi avec intégrité et dans l’intérêt de tous au cours de ce processus et M. West est entièrement responsable de cette situation et doit accepter sa responsabilité.
Ci-dessus : Le sigle de la FIM « Ride clean », c’est-à-dire « roulez propre » sans produits dopants.
Photo @superbikebrasil, illustration © FIM